Prodi contre Berlusconi - commentaires Prodi contre Berlusconi 2012-09-21T19:14:25Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment14783 2012-09-21T19:14:25Z <p>Enorme article mais de très bon commentaires difficile de faire mieux, maintenant on connait les résultats puisque c'était Berlusconi qui avait gagné mais les peurs que vous mettaient en avant dans votre article se sont presque toute réalisé... heuresement que l'italie est dans de meilleure mains maintenant</p> Elections générales en Italie : les résultats 2006-04-19T17:57:58Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment478 2006-04-19T17:57:58Z <p><strong>Italie : la Cour de Cassation confirme la victoire de Romano Prodi </strong></p> <p>ROME (Dépêche de l'agence AFP ; mercredi 19 avril 2006, 18h52 ) - La Cour de Cassation italienne a confirmé mercredi, officiellement, la victoire de la coalition de gauche de Romano Prodi à la Chambre des députés par 24.755 voix, a annoncé la Cour de Cassation dans un communiqué.</p> <p><strong>La Cour a attribué 19.002.598 voix à l'Union de Romano Prodi contre 18.977.843 voix à la « Maison des libertés » de Silvio Berlusconi.</strong></p> <p>Pour la Chambre, la Cour a notamment rejeté les derniers recours déposé mercredi. (...)Désormais les résultats des élections ne pourront être contestés qu'une fois la Chambre réunie et par sa Commission des élections.</p> Prodi contre Berlusconi 2006-04-17T10:21:05Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment470 2006-04-17T10:21:05Z <p>Il me semble parfaitement abusif d'assimiler la « majorité » des partis de cette coalition à l'extrême-gauche. Les plus grands d'entre eux sont des anciens démocrates-chrétiens, socialistes ou communistes, sachant que les communistes italiens ont toujours été plus modérés et réalistes et qu'ils ont su tirer les leçons de l'échec du communisme partout dans le monde.</p> <p>Au contraire cette situation est à mon sens plutôt positive : le système politique italien encourage la formation de coalitions et n'attribue la majorité abolue qu'aux partis qui ont acceptés en amont de travailler ensemble. Il empêche donc le monopole du pouvoir par un seul clan et oblige les solutions proposées à recueillir l'accord de sensibilités politiques variées. La gouvernment et les lois sont ainsi plus représentatifs de la réalité du pays. C'est el contre-exemple du calamiteux système français où le parti d'un candidat qui a accédé à la présience avec seulement 19% des suffrages exprimés au premier tours dispose de l'ensemble des pouvoirs et impose des mesures qui jettent le pays dans la rue.</p> Elections générales en Italie : les résultats 2006-04-12T08:11:12Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment463 2006-04-12T08:11:12Z <p><strong>Prodi remporte les législatives,</strong></p> <p>ROME (Dépêche de l'agence AFP ; mardi 11 avril 2006, 19h39) - L'union de gauche dirigée par Romano Prodi a remporté les élections législatives italiennes, avec 158 sièges (sur 315) au Sénat et 342 (sur 630) à la Chambre des députés, selon des chiffres publiés mardi par le ministère de l'Intérieur sur son site internet.</p> <p>La coalition du chef du gouvernement sortant Silvio Berlusconi obtient, selon le ministère, 156 sénateurs et 281 députés.</p> <p>Ces chiffres sont complets mais non définitifs car ils doivent être validés par la Cour de cassation, a souligné le ministère dans un communiqué.</p> Elections générales en Italie : les résultats 2006-04-11T11:01:30Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment462 2006-04-11T11:01:30Z <p><strong>L'Italie gouvernée à gauche ou dans l'impasse, selon les résultats au Sénat : </strong></p> <p>ROME (Dépêche de l'agence AFP ; mardi 11 avril 2006, 11h16 ) - Gouvernement de gauche ou impasse politique, deux scénarios restaient ouverts mardi en Italie après la victoire de la gauche à la Chambre des députés, dans l'attente des résultats définitifs au Sénat qui pourrait être conservé par le camp de Silvio Berlusconi.</p> <p>Le sort d'un pays profondément déchiré en deux camps adverses et de force égale dépendait du résultat des votes des Italiens de l'étranger, qui disposent de six représentants au Sénat. Le cauchemar d'une impasse constitutionnelle, avec une période de plusieurs semaines d'incertitudes et d'instabilité et le retour aux urnes, ne pouvait être écarté.</p> <p><strong>Avec un peu plus de 25.000 voix d'avance sur la droite, la prime au gagnant prévu par la loi électorale a en effet donné 340 sièges sur 630 à la coalition de Romano Prodi à la chambre des députés, qui y disposera donc d'une confortable majorité.</strong></p> <p>Mais dans la Péninsule, le vote au Sénat a donné 155 sièges, sur 315, à la « Maison des libertés » du chef de gouvernement sortant contre 154 à la gauche, et les six sièges des Italiens de l'étranger seront donc déterminants.</p> <p>Le calendrier politique prévoit que les deux chambres du nouveau Parlement se réunissent à partir du 28 avril, pour désigner leurs présidents et se constituer en groupes parlementaires. Dans un délai de quinze jours, soit avant le 13 mai, le Parlement doit élire un nouveau président de la République, le mandat de sept ans de Carlo Azeglio Ciampi arrivant à expiration le 18 mai.</p> <p>Le choix d'une personnalité politique en mesure de rassembler les voix nécessaires pour être élu constituera une première épreuve pour les forces politiques en présence. A défaut d'un autre choix, M. Ciampi, personnalité de consensus, pourrait être reconduit. Le rôle du nouveau président sera déterminant pour la suite des évènements. Il lui incombera en effet de désigner la personne chargée de <strong>former le nouveau gouvernement</strong>.</p> <p>En cas de victoire de la gauche aux deux chambres, ce sera Romano Prodi, qui, une fois son exécutif formé, demandera ensuite l'investiture au Parlement et commencera à gouverner avec le soutien de sa coalition, qui va des communistes et des Verts aux centristes. En cas d'un Sénat de droite face à une chambre des députés de gauche, le scénario est plus incertain.</p> <p>Avant les élections, Romano Prodi a en effet rejeté l'hypothèse d'une <strong>« grande coalition » à l'allemande</strong>. « Si le résultat est une égalité, alors il faudra revoter », avait-il déclaré. Le centriste de droite Pier Ferdinando Casini a également récusé la solution d'une grande coalition. Gianfranco Fini, vice-premier ministre de Silvio Berlusconi et dirigeant du parti de droite Alliance Nationale était aussi partisan de <strong>« revoter aussitôt » en cas de « match nul »</strong>. Mais « ce ne sera possible que si le chef de l'Etat l'accepte », avait-il précisé.</p> <p>Le chef de l'Etat pourrait auparavant <strong>tenter l'expérience d'un gouvernement technique</strong>. L'hypothèse, caressée par certains grands commis, est cependant rejetée par les principaux partis politiques. Durant cette période, sont prévues d'autres échéances électorales : les 28 et 29 mai, des élections municipales dans 1.267 communes, ainsi que le renouvellement des pouvoirs dans huit provinces et dans la région Sicile. Et avant la fin juin, devait être organisé un référendum sur la réforme constitutionnelle prévoyant un accroissement des pouvoirs du chef du gouvernement et à la délégation de certaines compétences aux régions.</p> SILVIO BERLUSCONI ET ROMANO PRODI, EN BREF : 2006-04-09T17:11:44Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment457 2006-04-09T17:11:44Z <p>(Dépêche d'agence d'Associated Press ; dimanche 9 avril 2006, 17h04).</p> <p>ROME - Brefs portraits des deux principaux candidats au poste de président du Conseil à l'occasion des élections législatives italiennes de dimanche et lundi :</p> <p><strong>SILVIO BERLUSCONI, 69 ans, président du Conseil, fondateur et dirigeant du parti Forza Italia. </strong></p> <p>En poste depuis les élections de 2001, il peut se targuer d'être celui qui a servi le plus longtemps à la tête d'un gouvernement italien de l'après-guerre. Silvio Berlusconi est aussi l'homme le plus riche du pays, avec une fortune estimée à neuf milliards d'euros, selon le magazine Forbes. Son empire regroupe à la fois des activités dans les médias, l'immobilier, les assurances, l'édition, le cinéma et le football.</p> <p>« Sua Emittenza » a rejeté les accusations de conflit d'intérêt entre ses fonctions gouvernementales et ses affaires. Il a eu maille à partir plusieurs fois avec la justice et dans la dernière affaire, il risque une possible inculpation pour corruption. Les précédents dossiers ont débouché sur un acquittement ou un non-lieu, pour prescription. Il a toujours clamé son innocence, accusant les magistrats de répondre à son encontre à des motivations toutes politiques.</p> <p>Sur le terrain politique, le leader de la Maison des libertés, coalition de centre-droit, promet d'alléger le fardeau fiscal, de réduire les dépenses publiques et de poursuivre des projets ambitieux dont la construction d'un pont reliant la Sicile au reste de l'Italie.</p> <p>En politique étrangère, ses cinq ans au pouvoir se sont traduits par des liens étroits avec le président américain George W. Bush et un soutien à la guerre en Irak, avec le déploiement d'un contingent de 3.000 hommes après la chute du régime de Saddam Hussein. Le retrait des soldats italiens devrait être achevé à la fin de l'année. « Il Cavaliere » s'engage à conserver de fortes relations avec le chef de la Maison Blanche et d'autres alliés comme le président russe Vladimir Poutine, et de maintenir le rang de l'Italie -haut selon lui- sur la scène internationale.</p> <p><strong>ROMANO PRODI, 66 ans, leader de l'Unione, coalition de centre-gauche. </strong></p> <p>Ce professeur d'économie a assumé les fonctions de président du Conseil entre 1996 et 1998 en Italie et de président de la Commission européenne pendant cinq ans à partir de 1999. Il est officiellement devenu l'adversaire de Berlusconi en octobre dernier, lorsqu'il a remporté à une large majorité des élections primaires visant à désigner le leader des forces de gauche aux législatives, les premières organisées dans le pays. « Il Professore » est à la tête d'une coalition comprenant deux partis de centre-gauche et un groupe de plus petites formations, allant d'anciens démocrates-chrétiens aux communistes.</p> <p>Dans ses habits de président du Conseil, il y a dix ans, il a contribué au redressement des finances pour permettre à l'Italie de se qualifier pour l'euro. En tant que président de la Commission européenne, il a vu l'introduction de la monnaie unique en 2002 et l'élargissement du bloc européen vers l'Est en mai 2004.</p> <p>En cas de victoire, Prodi promet de réduire les coûts du travail, d'augmenter les taxes sur les revenus du capital et de rétablir les droits de succession supprimés par Silvio Berlusconi, mais uniquement pour les patrimoines s'élevant à plusieurs millions d'euros.</p> <p>En politique étrangère, il s'est opposé à la guerre en Irak et a promis de retirer les soldats italiens qui y sont toujours stationnés « dès que possible ». Soulignant que ses priorités en politique étrangère se trouvent en Europe et en Méditerranée, Romano Prodi plaide pour un rôle accru de l'Italie en Europe et jure d'oeuvrer en faveur du renforcement du rôle de l'UE dans le monde. AP</p> Prodi contre Berlusconi 2006-04-08T08:49:44Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment453 2006-04-08T08:49:44Z <p>Il est quand même intéressant que vous disiez que Berlusconi ne peut tenir ses promesses alors que Prodi a une coalition qui rassemble majoritairement des partis <strong>d'extrême gauche</strong>. Partis de Gauche qu'il ne pourra pas contrôler. Je pense d'ailleurs à juste titre que ces partis extrêmes et majoritaires au sein de sa coalition se servent de lui comme <strong>vitrine</strong>.</p> Prodi contre Berlusconi 2006-04-05T22:42:19Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment436 2006-04-05T22:42:19Z <p>Non. ce n'est pas un « dérapage ». Cette phrase peut être lue : 1. comme une constatation objective, empirique. J'en suis navré mais c'est ainsi. 2. comme un regret ou un constat amer. Les programmes politiques ne sont pas appliqués pour une raison assez simple en fait. Les hommes politiques qui les proposent n'ont généralement pas les moyens de faire ce qu'ils prétendent pouvoir faire, pour des raisons de poltiiques internes (et finalement ce n'est peut être pas plus mal, c'est la tout le paradoxe des systèmes démocratiques) et pour des raisons structurelles, dues aux mutations internationales (et là c'est plus ennuyeux.) Ainsi, si dans de nombreux domaines, les propositions faites par les poltiiques modernes ne peuvent être réalisées sans mutations importantes du système de gouvernance européen et mondial. Or, ce point n'est pas souvent à l'ordre du jour des programmes poltiiques, et encore moins des réalisations des hommes politiques. Il y a une raison à cela : la réorganisation du pouvoir suppose la perte de privilèges (il ne faut pas prendre ce mot au sens exclusivement négatif, attention). Or, on ne va pas demander à des hommes de se couper l'herbe sous le pied. Il faut pour cela être un héro politique. <a href="http://www.taurillon.org/article.php3?id_article=609" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.taurillon.org/article.php3?id_article=609</a></p> Prodi contre Berlusconi 2006-04-05T10:38:52Z https://www.treffpunkteuropa.de/Prodi-contre-Berlusconi#comment433 2006-04-05T10:38:52Z <p>(qui comme tous les programmes a vocation à être plus ou moins oublié le lendemain des élections...) C'est dommage ce dérapage à la fin... Pourquoi ne pas faire confiance aux hommes politiques ! Jérôme</p>