Gouvernements supranationaux versus renationalisations : Jacques Sapir, La démondialisation - commentaires Gouvernements supranationaux versus renationalisations : Jacques Sapir, La démondialisation 2012-08-12T07:22:08Z https://www.treffpunkteuropa.de/Gouvernements-supranationaux-versus-renationalisations-Jacques-Sapir,05113#comment14478 2012-08-12T07:22:08Z <p>Certes, mais Emmanuel Todd lui-même nous dit que selon lui la meilleur solution au problème économique et démocratiques actuels serait un protectionnisme européen permettant de réduire la pression lié au libre-échange mondial (sous-entendant par là une politique économique européenne de type keynésienne). Une telle action étant par nature souveraine, elle ne pourrait se légitimer que par un processus démocratique à l'échelle européenne, bref d'une certaine manière une nation européenne (auquel il ne croit pas car les différences culturelles et anthropologiques sont selon lui trop profondes entre les différents peuples européens).</p> Gouvernements supranationaux versus renationalisations : Jacques Sapir, La démondialisation 2012-08-04T11:59:50Z https://www.treffpunkteuropa.de/Gouvernements-supranationaux-versus-renationalisations-Jacques-Sapir,05113#comment14428 2012-08-04T11:59:50Z <p>Bizarrement, c'est plutôt depuis qu'on a commencé à affaiblir l'Etat-Nation que nous devenons de loyaux vassaux de l'empire américain. Le Général de Gaulle n'était-il pas celui qui, en Europe, c'est le plus opposé à la mainmise américaine, en voulant faire de la France la « Troisième Voie » ?</p> <p>Quant aux bienfaits de l'UE et sa capacité à accroître le bien-être de ses concitoyens, toute analyse sérieuse prouve que les grandes décisions prises par cette dernière n'ont eu pour effet que de libéraliser à outrance, et ainsi créer un terreau favorable à l'expansion de la logique libérale (et donc anti-sociale) et l'affaiblissement du politique au profit du privé. D'ailleurs, Sapir se permet, à juste titre, une petite critique des réseaux qu'on retrouve souvent derrière cette « mise à poil » des Etats, et à qui profite le crime.</p> <p>Enfin, si on complète l'analyse de Sapir par celle d'Emmanuel Todd sur le sujet, on comprend que la limite du fédéralisme (qu'il s'agisse du fédéralisme européen ou des projets de gouvernance globale) réside dans le fait que ce mouvement ne cherche à se justifier que par une logique purement comptable et commerciale, bénéficiant en premier lieu à une élite trans-nationale, là où l'Etat-Nation repose le plus clair du temps sur des réalités concrètes en terme de structures familiales et économiques.</p>