Union budgétaire : un enjeu démocratique - commentaires Union budgétaire : un enjeu démocratique 2012-08-01T07:00:36Z https://www.treffpunkteuropa.de/Union-budgetaire-un-enjeu-democratique,05111#comment14412 2012-08-01T07:00:36Z <p>La situation économique de l'Islande, ne serait-ce que par sa démographie, n'est pas comparable à la zone euro.</p> <p>Et en effet, sans même parler du fonctionnement de ces fonds, la simple proportion du budget fédéral américain par rapport au budget européen est de l'ordre de 1 à 20.</p> Union budgétaire : un enjeu démocratique 2012-07-31T08:24:08Z https://www.treffpunkteuropa.de/Union-budgetaire-un-enjeu-democratique,05111#comment14406 2012-07-31T08:24:08Z <p>@ Xavier</p> <p>Pouvez-vous sérieusement comparer les clopinettes des fonds structurels et de la PAC avec les investissements fédéraux américains ? Les montants sont incomparables, et le mode de fonctionnement de ces financements est incomparable. A ma connaissance, le sénat américain ne fixe pas tous les 7 ans un « cadre financier pluriannuel » qui grave dans le marbre une répartition entre Etats du budget fédéral.</p> Union budgétaire : un enjeu démocratique 2012-07-30T19:20:53Z https://www.treffpunkteuropa.de/Union-budgetaire-un-enjeu-democratique,05111#comment14402 2012-07-30T19:20:53Z <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« Il faut donc réguler tout ça pour que ces banques puissent faire faillite. »</i></p> <p>Pour l'instant toute la régulation a empêché qu'elles puissent faire faillite. Cette régulation qui instaure des barrières à l'entrée du marché, qui empêche de nouveaux acteurs de venir concurrencer les "too big to fail", ceux-là même qui ont été sauvé alors que tous les petits acteurs ont été abandonné. Oh, surprise, l'Islande a fait exactement l'inverse : les petites banques ont été soutenues, pas les grosses. Et là-bas, ça repart.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« Quant à la balance entre la Californie et le Nevada ? Il y a un budget fédéral pour ça. »</i></p> <p>Pour ça quoi ? Le gouvernement US ne va pas compenser un quelconque déficit commercial d'un État. Il dépense dans la santé, la sécurité sociale, la défense, ce genre de choses. Alors, certes cela peut aider à réduire les éventuels conséquences négatives (et positives), mais en Europe on a aussi ce genre de choses : regardez tous les investissements qui ont été financés par l'UE et la PAC.</p> Union budgétaire : un enjeu démocratique 2012-07-27T14:34:43Z https://www.treffpunkteuropa.de/Union-budgetaire-un-enjeu-democratique,05111#comment14356 2012-07-27T14:34:43Z <p>« Ca commence fort ! Pourquoi l'économie se financiarise-t-elle de manière excessive ? À cause de l'auto-régulation et des marchés ? Non ! Précisément à cause de la régulation (barrière à l'entrée du marché) et des interventions de l'État. Sans les sauvetages honteux des banques, sans cette théorie du too-big-to-fail, donc sans la protection implicite, puis explicite, des États sur le secteur financier, 1) les banques ne seraient probablement pas devenues encore plus »big« et 2) le secteur financier aurait subi un choc violent, un grand nettoyage. »</p> <p>Oui, too big to fail, effectivement, une des raisons pour lesquelles le système est malade. Comment est-ce arrivé ? Parce que les petits épargnants sont les otages de ces institutions. Il faut donc réguler tout ça pour que ces banques puissent faire faillite.</p> <p>« Pourquoi se préoccuper de la balance du commerce ? Les USA ont un déficit commercial continu depuis les années 70… Et se préoccupe-t-on de la balance du commerce entre l'Alsace et la Lorraine ? Non ! Ou bien entre la Californie et le Nevada ? Non plus. »</p> <p>Les États-Unis sont doté d'une banque centrale qui peut imprimer des dollars, l'Europe, non. Quant à la balance entre la Californie et le Nevada ? Il y a un budget fédéral pour ça.</p> <p>« Ah bon ? Pourtant le Japon est excédentaire depuis des décennies, et notamment les dernières 20 années… Ca ne l'empêche pas d'être viscéralement endetté et d'avoir une croissance nulle ! »</p> <p>La balance commerciale globale (mondiale) est zéro.</p> <p>« Comme vous vous focalisez sur ces points, vous omettez complètement de mentionner que les pays qui se sont trop endettés ont également (surtout ?) manqué de rigueur, ont été clientélistes et ont abusé des politiques… keynésiennes. »</p> <p>Oui, et les exportation des braves pays qui travaillent dur ont pu se faire parce que les folles cigales consommaient (contrairement aux allemand qui voient leur pouvoir d'achat stagner depuis une quinzaine d'année). Le problème du Japon d'ailleurs provient du fait qu'ils ont trop focalisé leur économie sur la production, elle est sur-productive, et la demande mondiale est incapable de suivre. D'ailleurs, Keynes n'a jamais marché avec une économie ouverts et des modèles sociaux structurellement différent (la situation actuelle).</p> <p>Pour le reste... hélas, je suis d'accord avec vous, le plan en question ne me convainc pas.</p> Union budgétaire : un enjeu démocratique 2012-07-27T07:15:37Z https://www.treffpunkteuropa.de/Union-budgetaire-un-enjeu-democratique,05111#comment14352 2012-07-27T07:15:37Z <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« ceux qui n'ont pas versé dans la croyance quasi-religieuse à l'auto-régulation « naturelle » des marchés, et n'ont pas anticipé les risques d'une financiarisation excessive de l'économie mondiale au détriment de l'activité productive réelle »</i></p> <p>Ca commence fort ! Pourquoi l'économie se financiarise-t-elle de manière excessive ? À cause de l'auto-régulation et des marchés ? Non ! Précisément à cause de la régulation (barrière à l'entrée du marché) et des interventions de l'État. Sans les sauvetages honteux des banques, sans cette théorie du too-big-to-fail, donc sans la protection implicite, puis explicite, des États sur le secteur financier, 1) les banques ne seraient probablement pas devenues encore plus "big" et 2) le secteur financier aurait subi un choc violent, un grand nettoyage.</p> <p>Avant d'accuser le marché, il faut donc regarder tout ce qui a été fait pour permettre une telle financiarisation de l'économie ! L'État a quasiment annihilé le risque… Pas étonnant que ça ne tourne pas rond.</p> <p><a href="http://fr.wikisource.org/wiki/Balance_du_commerce" class="spip_out" rel='nofollow external'>Pourquoi se préoccuper de la balance du commerce ?</a> Les USA ont un déficit commercial continu depuis les années 70… Et se préoccupe-t-on de la balance du commerce entre l'Alsace et la Lorraine ? Non ! Ou bien entre la Californie et le Nevada ? Non plus.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« A la longue, les pays déficitaires sont structurellement endettés et les pays excédentaires sont les créanciers des premiers. »</i></p> <p>Ah bon ? Pourtant le Japon est excédentaire depuis des décennies, et notamment les dernières 20 années… Ca ne l'empêche pas d'être viscéralement endetté et d'avoir une croissance nulle !</p> <p>Comme vous vous focalisez sur ces points, vous omettez complètement de mentionner que les pays qui se sont trop endettés ont également (surtout ?) manqué de rigueur, ont été clientélistes et ont abusé des politiques… keynésiennes.</p> <p>Selon vous la crise des dettes souveraines se règlera avec la solidarité européenne, à travers les mécanismes et institutions actuelles (ce qui est toujours nettement préférable aux autres options que vous écartez, heureusement, à savoir la monétisation de la dette et les garanties de la dette par les pays forts). Malheureusement, sans réformes des États-cigales, sans rigueur budgétaire, donc réduction de leurs dépenses, la solidarité aura vite ses limites, car on ne peut pas aider indéfiniment.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« il ne soulève pas d'objections solides ni de la part des économistes »</i></p> <p>Donc, si je comprend bien, il doit y avoir des objections, mais vous jugez qu'elles ne sont pas solides. Reste à savoir, qui sont les économistes pour et ceux contre cette "proposition modeste".</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> <i>« ni de la part des marchés »</i></p> <p>Vous avez dit juste avant que cette proposition n'était connue que des experts et des milieux académiques ! Si je propose la production massive de carottes pour résoudre la crise des dettes souveraines, et que personne n'en entend parler, puis-je conclure que les marchés n'y voient pas d'objections ?</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Bref. L'analyse me laisse perplexe, l'omission des véritables raisons du surendettement font d'emblée douter de la pertinence de vos solutions. Néanmoins, cette "moindre solidarité" est préférable aux usines à gaz coûteuses que certains proposent.</p>