Pour les socialistes, il y aura un candidat PSE à la présidence de la Commission en 2014 - commentaires Pour les socialistes, il y aura un candidat PSE à la présidence de la Commission en 2014 2011-10-26T09:40:20Z https://www.treffpunkteuropa.de/Pour-les-socialistes-il-y-aura-un-candidat-PSE-a-la-presidence-de-la,04565#comment10373 2011-10-26T09:40:20Z <p>@Aymeric : merci de rappeler ce vote au PSE. Cambadélis est au courant, il est même capable de citer l'article en question... (mais bon, j'avoue ne pas avoir vérifier non plus)</p> <p>Néanmoins, permets-moi de remarquer que le candidat à la présidentielle peut soutenir cette démarche et dire qu'il laissera faire ou qu'il soutiendra le PE dans cette démarche quel que soit son vote. Cela induit ainsi une vision de l'Europe : le candidat vert soutient souvent ce point de vue sans pour autant refuser de se présenter à l'élection présidentielle pour autant.</p> <p>Par conséquent, même s'il ne décide pas pour le PSE, il peut soutenir le PSE dans cette démarche s'il est socialiste.</p> Pour les socialistes, il y aura un candidat PSE à la présidence de la Commission en 2014 2011-10-25T20:55:21Z https://www.treffpunkteuropa.de/Pour-les-socialistes-il-y-aura-un-candidat-PSE-a-la-presidence-de-la,04565#comment10368 2011-10-25T20:55:21Z <p>Certes, Martine Aubry a été plus prolixe que Hollande sur le PSE durant sa campagne : jamais le nom de Poul Nyrup Rasmussen n'aura été aussi souvent prononcé !</p> <p>Mais de là à regretter que Hollande ne cite pas la candidature du PSE à la présidence de la Commission dans son projet, il y a un pas que je ne ferai pas :</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Ce n'est pas à un président de la République française, fut-il mollement populaire, de décider si oui ou non le Parti socialiste européen doit avoir un candidat en 2014. Un président au niveau national (à plus forte raison un simple candidat à la présidence) n'a ni droit de vote au PSE du simple fait d'être président, ni légitimité pour lui imposer ses décisions, car le fonctionnement des partis relève de la liberté d'association.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Pire, un président se doit d'être au-dessus des partis : il n'a pas à parler dans son programme de ce qu'il fera du PS ou du PSE une fois au pouvoir.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Cette décision, la désignation d'un candidat du PSE, a déjà été prise en décembre 2009 à Prague par le Congrès du PSE (<a href="http://www.pes.org/fr/system/files/Resolution2_adopted_FR.pdf" class="spip_url spip_out auto" rel="nofollow external">http://www.pes.org/fr/system/files/Resolution2_adopted_FR.pdf</a>). Lequel congrès est composé non pas de présidents, mais des représentants des partis nationaux, des représentants des délégations nationales siégeant au groupe S&D, des représentants des organisations membres du PSE, et de la présidence du PSE. Cette décision fédérale engage politiquement l'ensemble des partis membres, comme la décision d'une association européenne engage ses membres nationaux. Si Hollande veut qu'elle s'applique, il n'a donc qu'une seule chose à faire : la laisser s'appliquer.</p> <p><span class="spip-puce ltr"><b>–</b></span> Comme le montrent judicieusement vos interviews, il est vrai que l'ensemble des socialistes n'ont pas connaissance ou souvenir que cette décision a déjà été prise. C'est dommage, mais sans conséquence, car à Bruxelles, le débat est déjà réglé depuis longtemps.</p>