Retour sur la table ronde : « Élections européennes 2014 : l’opportunité de définir l’avenir de l’Europe »

, par Traduit par Julien Hagelstein (ULG-HEL, Liège, Belgique), europaciudadana.org

Retour sur la table ronde : « Élections européennes 2014 : l'opportunité de définir l'avenir de l'Europe »

Lundi 28 octobre a eu lieu la quatrième session du cycle « Dialogues sur l’Europe » au siège des Institutions européennes d’Espagne. Les principaux points et nouveautés des élections européennes 2014, qui auront lieu en mai prochain, y ont été abordés.

Si la participation des citoyens est indispensable pour donner le cap de l’Europe à venir, les orateurs se sont en outre accordés sur le fait que ces élections étaient les plus importantes depuis la création de l’Union européenne car, pour la première fois, le président de la Commission européenne sera élu par le Parlement européen.

Le débat était modéré par Rafael Panadero, le chef de la section internationale de Cadena SER (chaine de la société espagnole de radiodiffusion). Ignacio Samper, directeur du bureau du Parlement européen en Espagne a été le premier à prendre la parole. Ce dernier a souligné le fait que les prochaines élections européennes allaient se dérouler dans une conjoncture de « poly-crises ». Il a ajouté que ces élections « seront difficiles », mais qu’il faudra malgré tout « fixer les objectifs nécessaires à la création d’une Europe sociale » et unie.

Pour sa part, Jochen Müller, analyste politique de la Représentation de la Commission européenne en Espagne, a souligné l’importance de l’élection du Président de la Commission européenne par le Parlement et de « l’image de l’Europe que donnent les institutions aux citoyens ». Quant à la campagne de communication qui se déroulera dans les prochains mois, Müller ne pense pas « qu’une seule et même campagne pourra être menée dans les 28 pays qui composent l’UE » étant donné que les besoins, les problèmes et les expériences de chaque pays sont différents.

Daniel Ureña, Vice-président de la European Association of Political Consultants (EAPC) était du même avis et a affirmé que la campagne était un défi « lors duquel les candidats à la présidence de la Commission devront s’adresser à 28 électorats différents » en plus de devoir « rendre l’Europe plus proche des citoyens, en donnant des exemples, en racontant des histoires, en abandonnant la terminologie juridique complexe et en changeant la façon de faire passer leurs idées à l’ère internet ».

Francisco Aldecoa, professeur de relations internationales à l’Université Complutense de Madrid, a encouragé tous les citoyens à aller voter le 25 mai prochain, car « ces élections offrent la possibilité de décider de l’avenir de l’Europe, de décider de modifier ou de préserver les politiques » menées actuellement, de continuer ou d’arrêter de « donner plus de poids au Parlement européen qu’aux gouvernements nationaux ».

Toujours sur le thème du « pouvoir » du Parlement européen, José Carlos Cano, Président du Foro Europa Ciudadana (Forum européen citoyen) a rappelé que Bruxelles donnait son opinion sur plus de 70 % des lois en vigueur dans l’ensemble de l’UE, ce qui montre « l’importance des institutions européennes dans la vie quotidienne des citoyens ».

Cet article est réalisé dans le cadre de la préparation aux élections européennes.

Chaque semaine, découvrez un nouveau pays membre de l’Union Européenne. Cette semaine, nous nous intéressons à nos voisins espagnol.

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