Le courrier des Erasmus+ : “ Ça a été un tremplin pour moi et surtout la découverte de ma vocation”

, par Chérine Zidour, Yané Christov

Le courrier des Erasmus+ : “ Ça a été un tremplin pour moi et surtout la découverte de ma vocation”
Légende : Sylvain lors de son année Erasmus en Hongrie en 2019 (Source : photo personnelle de l’interviewé)

Sylvain Fontenit, 24 ans, caviste en Vendée, nous raconte son séjour Erasmus Pro de 9 mois en Hongrie en 2018-2019.

Peux-tu nous parler de ton apprentissage ?

J’ai réalisé mon apprentissage dans le domaine du vin. J’étais stagiaire chez un caviste qui vendait principalement des références de vin hongrois.

Comment as-tu pris connaissance de cette opportunité ? Pourquoi avoir choisi la mobilité Erasmus dans ton parcours scolaire ?

Je l’ai su par le biais d’un ami qui l’a fait deux ans avant moi, mais c’est aussi grâce à un partenariat avec l’école de commerce où j’étais à l’époque, l’IFACOM, et le MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure que j’ai pu partir. Ils ont pu me trouver un stage ainsi qu’un appartement. J’ai choisi de partir pour ma culture personnelle, pour voyager, tout en apprenant l’anglais. C’est un projet qui me tenait à cœur depuis plusieurs années déjà.

As-tu eu du mal à concilier ton emploi du temps entre école et entreprise ?

Non du tout, car nous étions très bien encadrés. On savait à l’avance les semaines à l’école et les semaines en entreprise. Notre emploi du temps n’était pas chargé, ce qui nous laissait beaucoup de temps pour découvrir la culture, visiter les villes, faire plein de choses à côté.

En quoi la mobilité a été bénéfique pour ton apprentissage ?

Cette mobilité m’a déjà permis de trouver ma voie professionnelle, car je suis maintenant caviste en Vendée. J’ai acquis beaucoup de connaissances sur le monde viticole en Hongrie, que j’ai par la suite transmises à mes patrons français actuels. Ce qui était aussi intéressant là-bas c’est que je n’avais pas forcément beaucoup de compétences dans le monde viticole français, mais ce que je savais je l’ai apporté à mes employeurs hongrois.

Cet échange a-t-il été un tremplin pour ton avenir professionnel ?

Ça a été un tremplin pour moi et surtout la découverte de ma vocation. Aller en Hongrie me permettait de savoir si le monde viticole me plaisait. Coup de bol, ça m’a plu ! C’est maintenant plus qu’une passion.

Ton meilleur souvenir ?

Un de mes collègues de travail qui faisait du basket m’a dit que ce serait sympa que je vienne à leurs entraînements, c’est ce que j’ai fait, et pendant 9 mois je me suis entraîné avec eux. Ça se passait très bien même si je ne comprenais rien sur le terrain puisqu’ils parlaient Hongrois entre eux, mais je jouais et c’était marrant.

Ton regard sur l’Europe a-t-il changé depuis cette mobilité ?

Oui bien sûr. Ça a complètement changé mon regard sur l’Europe de l’Est, sur la France aussi, sur nos modes de vie...etc. C’est de la remise en question permanente, ce qui est nécessaire.

Si c’était à refaire tenterais-tu de nouveau l’expérience ?

Oui à 100% ! C’est une expérience que je recommande grandement. La mobilité peut faire peur au départ mais une fois qu’on y est, tout se passe très bien. Ce qui est bien avec le programme Erasmus c’est qu’on est vraiment encadré et suivi tout le long du séjour.

Et si tu avais quelques mots pour les apprentis qui hésitent encore à se lancer, que leur dirais-tu ?

Je leur dirais qu’il ne faut surtout pas hésiter à se lancer et qu’il est important d’être curieux. Leur mobilité ne sera que du positif.

Merci pour ton témoignage

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