L’espoir des innovations européennes
Le plus grand ennemi actuel menaçant l’équilibre écologique est l’émission croissante de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, des États de l’Union européenne commencent à considérer une baisse des gaz à effet de serre qui font réchauffer la planète, en diversifiant et développant les énergies renouvelables. Mais finalement pour avoir un impact plus effectif, les scientifiques affirment qu’il faut arrêter les centrales nucléaires. Ainsi, la Finlande, connue pour être l’un des pays en tête du peloton européen dans la course écologique, a créé la première et unique centrale ne brûlant rien mais recyclant les eaux usées pour créer de l’énergie. La centrale « Espoo Clean heat » permet à la ville d’Espoo d’avoir un chauffage urbain 100% neutre en carbone. La Finlande vise ainsi le 0% d’émission de carbone d’ici 2025.
D’après les scientifiques, le scénario catastrophe qui doit être évité à tout prix, est le retour aux charbons qui conduirait à une hausse de 4 à 5°C de la température d’ici 2050. Alors, même si le bas prix et l’importante quantité de ce minéral attire l’œil, l’Union européenne doit résister et favoriser les solutions durables. Le projet naissant en Finlande représente peut-être une solution majeure pour l’avenir de notre planète.
L’impact vicieux de nos importations pour la planète
La France et l’Allemagne sont finalement plutôt mauvais élèves dans le rang européen. Bien que la courbe de leur empreinte carbone commence à diminuer, leurs efforts restent insuffisants. En effet, il semble que l’émission interne en France soit encourageante, mais, n’oublions pas l’impact de notre consommation dans les pays d’où nous importons nos marchandises. Ainsi, nos efforts doivent notamment se concentrer sur notre consommation et notre production d’énergie à l’intérieur des pays européens mais aussi à l’extérieur. Il est facile de voir la courbe d’énergie diminuer lorsqu’en parallèle nous délocalisons les industries européennes vers d’autres territoires.
D’autant plus que les politiques de développement durable ne sont pas la priorité des pays en développement où les firmes européennes implantent leurs filiales. Nous devons penser à réduire nos impacts extra-européens en innovant avec des filiales plus responsables et moins polluantes.
La planète compte aussi sur nous, citoyens européens
Alors, certes, nous, petits Européens, avons l’impression de ne pas pouvoir agir efficacement face à la grandeur de l’enjeu climatique. Pourtant ce sont bien nous, les 443 millions d’européens, qui pouvons réduire la consommation d’énergie utilisée au quotidien.
Éteindre la lumière quand on quitte la pièce, débrancher les prises quand on dort et quand on part le matin, prendre le vélo et pas le SUV, acheter en friperie, ou encore manger moins de viande en attendant que les steaks soient produits à base de cellules souches… Toutes ces actions peuvent-elles avoir un impact concret ? Seule la réactivité des États membres et des citoyens européens permettra d’atteindre les objectifs visés pour 2050.
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