Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

, par Brice Voirin-Métairie

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Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

A dix mois des élections européennes la citoyenneté européenne n’est toujours pas assimilée par de nombreux citoyens. Or elle est bien réelle et ces élections sont l’occasion de donner la parole aux citoyens de l’Europe.

En pleine présidence Française de l’Europe il est temps de nous interroger sur ce qu’est la citoyenneté européenne et ce qu’elle représente. L’Europe, ce sont des valeurs communes et le meilleur exemple sont les valeurs de l’olympisme, d’ailleurs savez-vous qui a remporté le plus de médailles lors des Jeux Olympiques à Pékin ?

La Chine ? Non !! C’est l’Union Européenne, en effet l’U.E. à 27 revient de Pékin avec un total de 280 médailles dont 87 d’or !

Cependant la question que tout citoyen se pose finalement c’est comment me faire entendre dans cette Europe ? La réponse est simple, le Parlement européen est la seule et unique véritable représentation démocratique de l’ensemble des Européens. Les élections aux Parlement européen sont la seule occasion pour les citoyens européens de s’exprimer. Certains rétorqueront que les référendums sont aussi un moyen de s’exprimer pour les peuples d’Europe ce à quoi je répondre qu’ils font fausse route. En effet les référendums sont principalement animés par des enjeux nationaux (n’oublions pas l’Irlande). L’unique solution est le Parlement européen mais quelles sont ses fonctions exactes ?

Le Parlement européen, un acteur central dans la prise de décision en Europe

Le traité de Lisbonne renforce le rôle du Parlement européen au sein du triangle institutionnel.

Dans le traité actuel, le Parlement n’intervient que lorsque le Conseil a fait son choix, et possède donc un pouvoir d’influence limité, sauf à déclencher une crise institutionnelle en refusant son approbation. Le traité de Lisbonne prévoit que le Président de la Commission soit élu par le Parlement sur proposition du Conseil européen : ce dernier doit tenir compte du résultat des élections européennes et consulter le Parlement pour sa proposition.

Le Parlement européen se voit également accorder le droit d’initier une procédure de révision des traités, et son aval sera nécessaire pour réunir une Convention. Pour une institution jusqu’à récemment absente des procédures de modifications des traités, l’accroissement des pouvoirs est important.

Le Parlement européen est composé de 9 partis politiques de niveaux européens mais 3 sont parmi les plus influents le PPE-DE (Parti populaire européen et des Démocrates européens), le PSE (Parti Socialiste Européen) et l’ADLE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe) qui représentent à eux trois près de 76% du Parlement européen.

L’abstention met à mal la crédibilité de l’Europe

La légitimité de la représentation démocratique qu’est le Parlement Européen est mise à mal par l’abstention récurrente lors des élections européennes. En effet, le désintérêt des européens pour ces élections ne se dément pas car il n’y trouve pas d’enjeux politiques. Ils ne voient pas bien l’intérêt de ces élections et le pouvoir que peut représenter le Parlement Européen. Mais ce désintérêt pourrait évoluer car une vieille idée refait surface.

C’est une idée de Jacques Delors reprise notamment par l’intermédiaire d’Alain Lamassoure et Daniel Cohn-Bendit : tout repose sur le choix du président de la Commission Européenne non par les États mais par le résultat des élections européennes où ce serait le parti vainqueur qui imposerait son candidat. Ce choix est un enjeu politique de premier ordre puisque la Commission est un élément central dans la mise en application des décisions prises par le Conseil et le Parlement Européen.

La Commission européenne, un enjeu politique important

Aujourd’hui ce sont les États qui se mettent d’accord sur le président de la Commission au prix de longues négociations l’enjeu est de taille. Néanmoins lors des prochaines élections Européennes nous pourrions voir des candidats soutenus par les différentes formations politiques au niveau Européen. Ainsi l’ensemble des citoyens de l’Europe à 27 connaitrait le président de la Commission en fonction de leur vote. L’enjeu politique que les Européens ne trouvaient pas dans ces élections apparaît au grand jour.

C’est une excellente idée qui permettrait de combattre l’abstention et de faire prendre conscience à l’opinion européenne que l’Europe n’est plus une vague structure Bruxelloise mais belle et bien une structure européenne au service des européens pour leur bien-être quotidien. Pour cela les partis doivent présenter aux Européens un projet qui sera incarné par l’homme ou la femme qu’ils soutiennent pour la présidence de la Commission.

L’opinion publique critique régulièrement les prises de décisions de l’Europe et notamment de la commission mais le meilleur moyen de changer les choses est d’agir alors voter aux Européennes de 2009 c’est peser sur le futur de l’Europe.

Qui peut voter ? Comment s’inscrire ?

Pour pouvoir voter il faut être citoyen de l’Union, résider dans l’Etat membre dans lequel on vote et avoir 18 ans. Pour ces élections tous citoyens européens résidant en France ayant plus de 18 ans peuvent voter.

Pour cela il suffit d’être inscrit sur les listes électorales de sa commune :
 pour s’inscrire sur les listes électorales quand on est français : service-public.fr
 pour s’inscrire sur les listes électorales pour les autres citoyens européens : Ministère de l’intérieur

Illustration : couverture d’une brochure éditer par le Cidem dans la collection « Repères pour éduquer » sur la citoyenneté européenne.

Vos commentaires
  • Le 4 septembre 2008 à 11:53, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Très bien l’idée que les partis européens arrivent aux élections avec leur candidat à la Présidence de la Commission.

    Mais franchement, vous croyez vraiment que l’enjeu politique du moment c’est le Président de la Commission ? Vous n’avez pas vu la forêt derrière José Manuel Barroso ?

    Vous soulevez un problème institutionnel. Très bien. Mais franchement, un européen comme vous pense que le seul problème institutionnel en UE, c’est la question de l’élection du Président de la Commission ?

    Comment ce fait-il qu’un européen comme vous parle du Traité de Lisbonne comme s’il était en application. Personne ne vous a prévenu que selon les procédures décidées pour ce Traité, il est techniquement rejeté et ne peut pas être ratifié, en particulier d’ici les législatives ? Vous croyez que c’est un simple détail de l’Histoire de l’UE ?

    Il y a d’autres horizons politiques que celui du Parti de la Politique de l’Autruche en UE. Sortez la tête du sable. En réalité il n’y a plus d’institutions politiques en UE. Le Traité de Nice, le TCE, le Traité de Lisbonne sont des échecs.

    Alors regardez en face l’immense brèche qu’a ouvert cette succession d’échecs. Ca vous donnera une meilleure idée du véritable enjeu politique de la prochaine élection du Parlement Européen en UE qui est, au moins on est d’accord là-dessus, la seule institution politique ayant un caractère démocratique dans l’Etat de UE.

    PS(Européen) : Un reproche. Vous parlez de médailles olympiques ? En voici une autre : Vous ne donnez pas la véritable dimension de cet enjeu sur un point : par le nombre de votants, d’élus, par les enjeux politiques, dans un contexte de guerre à la frontière de l’Etat de l’UE, par le fait que cette élection intervient dans un Etat (l’UE) qui est la première puissance économique du monde (avec pour conséquence qu’on peut considérer que tous les votants savent lire, écrire et auront bénéficié d’une véritable information au cours de la campagne électorale), par le contexte de gigantesque vide politique créé par le référendum irlandais, dernière occasion où des citoyens européens ont pu voter pour une question propre à l’Etat de l’UE, cette élection sera la plus grande élection à caratère démocratique jamais organisée dans l’Histoire. Carrément. Vous pouvez vérifier. Lisez par exemple la série d’articles sur « les fédéralismes » écrits par Ronan. Détail de l’Histoire qu’il n’y n’avait malheureusement pas relevé... Il est vrai que la question de la Démocratie n’y tenait pour ainsi dire strictement aucune place...

  • Le 4 septembre 2008 à 19:35, par Fabien Cazenave En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    En fait Arturh, si Barroso est élu par le biais d’une victoire du PPE, vu le personnage peu charismatique, ce ne serait pas une révolution avec changement dès le lendemain. Pourtant, même avec lui, s’il est investi par le PPE et que celui-ci gagne et qu’il est nommé pour cette raison, ce sera le doigt dans un engrenage très très intéressant.

    Certes, ce sera une petite victoire, mais cela pourrait être le chemin ouvert à une vraie révolution communautaire. Après, cela dépendra du fait si nous avons un président de Commission européenne fort ou pas.

    Pour « Lisbonne », même s’il n’est pas encore appliqué (s’il l’est un jour), c’est déjà une règle non écrite qui s’est appliquée pour la nomination de Barroso.

    Pour votre dernière remarque, d’une l’auteur de l’article a fait référence aux médailles mais ce n’est pas le but de son article, d’autre part Ronan dans sa série ne parlait pas de la question de la démocratie mais de l’évolution d’un système politique dans différents lieux de la planète...

  • Le 4 septembre 2008 à 19:48, par Brice Voirin-Métairie En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    En effet la présidence de la Commission est un enjeu important pour l’ensemble des peuples européens selon moi. Cela peut donner un sens si le président suit un programme pré-établi.

    En ce qui concerne Lisbonne je souhaite qu’il s’applique c’est une solution qui me parait cohérente et quand bien même il ne s’appliquerait pas cela n’interdit pas aux partis d’annoncer leur candidat à la Présidence dès le début de la campagne avec un programme au niveau européen.

    Le clin d’oeil des médailles était aussi pour faire comprendre que l’Europe pouvait être considéré comme un Etat fédéré au-delà de la puissance économique, il y a une puissance politique à construire et à définir et c’est aussi là l’un des enjeux des prochaines élections. Enjeux qui passent par une ’politisation’ des élections.

    Merci pour votre commentaire.

    Brice Voirin-Métairie

  • Le 4 septembre 2008 à 22:05, par Ronan En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    d’une part Ronan dans sa série ne parlait pas de la question de la démocratie mais de l’évolution d’un système politique dans différents lieux de la planète…

    Voilà : Exactement. La pause "estivale" dans l’activité du webzine venait à point nommé pour nous donner l’occasion de faire le point sur cette question. Mais, maintenant que c’est fait, on peut donc désormais enfin passer à autre chose. Puisque ce qui est fait n’est donc plus à faire.

    Lisez par exemple la série d’articles sur « les fédéralismes » écrits par Ronan. Détail de l’Histoire qu’il n’y n’avait malheureusement pas relevé… Il est vrai que la question de la Démocratie n’y tenait pour ainsi dire strictement aucune place…

    Sauf au moins dans la conclusion du tout dernier en date, peut-être ?! Mais l’avez-vous seulement lu ?! Moi, je me demandes juste pourquoi je prends tant de mon temps pour essayer de répondre posément et sérieusement - tout en essayant de rester courtois (pas facile...) - à tant d’aigreur, à tant de mauvaise humeur "gratuite" et à tant de mauvaise foi évidente...

    Vous savez, si les partis politiques qui se présenteront au suffrage universel en juin prochain n’y abordent absolument pas la question des insitutions européennes et surtout pas celle d’une Constituante (comme je le redoutes, hélas...) ce ne sera pourtant pas de la faute du Taurillon (qui aura tempêté tant et plus sur le sujet... et pourtant très largement fait son devoir en l’occurrence...). Et votre frustration, alors, nous la partagerons.

  • Le 4 septembre 2008 à 22:48, par Ronan En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    C’est vrai que je ne trouves pas ça très "sexy", comme projet... Et j’ai franchement du mal à penser qu’on va vraiment pouvoir soulever les masses avec une polémique (ou un levier politique) comme ceux-là. Parler de démocratie en Europe (et - par conséquent - de réforme des institutions communautaires, voire de Constitution), ça aurait été certes plus intéressant...

    Mais cette histoire de "désignation par anticipation" du futur président de la commission semble être là le "maximum maximorum" qu’envisageront jamais avant longtemps nos partis politiques se présentant au prochain scrutin. Hélas. Le chat est maigre. Trois fois, mille fois hélas.

    Alors que faire ?! Casser les pieds aux partis ?! Mais c’est exactement ce que fait le Taurillon depuis près de trois ans qu’il existe. Et ce, presque tous les jours que Dieu fait. Moi, je serai bien volontiers partant pour une nouvelle offensive de plus pour encourager ces gens là à reprendre "in extenso" certaines de propositions faires sur ce webzine, mais - à vrai dire - je n’y crois pas trop.

    Pour l’instant le « Taurillon » se voit contraint d’informer ses lecteurs de ce que devraient faire les partis et nos dirigeants (mais obstinément ne font pas).

    Et ça risque sans doute très probablement de ne pas bouger de façon bien substantielle tant que la "génération Erasmus" ne sera pas arrivée aux portes du pouvoir (horizon 2020 ?!). Bref : voilà attendu un changement de vision de la politique européenne qui pourrait fort bien mettre encore une bonne génération à venir (d’où le parti pris de ce webzine de faire - aussi - de la pédagogie sur certains sujets : juste histoire de gagner "sur le long terme"...).

    Où est le problème ?! Notamment que nos partis politiques nationaux - tous polarisés sur leurs stratégies "perso" pour essayer de gagner leurs petites guéguerres "privées" pour la conquête du seul pouvoir national - n’en n’ont sans doute strictement à foutre de l’Europe, par exemple. Et sont actuellement bien trop occupés à leurs basses querelles d’appareils pour pondre quoi que ce soit d’intelligible et d’ambitieux sur le sujet.

    Et que l’élection européenne soit devenue un prétexte pour régler des comptes de politiques intérieure, pour "dégraisser" certains appareils politiques de personnalités "qui encombrent" le paysage (je pense notamment à Villepin...) ou - pour certains partis politiques - de se refaire une popularité surfaite lors d’un scrutin à forte abstention (je pense ici au Modem et à ce qui reste de l’UDF...), élection intermédiaire propice à l’expression d’un énième vote sanction articulé artificiellement là-dessus sans qu’il ait aucun rapport direct véritable avec le sujet européen (je pense ici au PS).

    Tous ces partis là sont - comme de bien entendu - cordialement invités à démentir un tel diagnostic. Ce serait là une divine surprise. Et je serais vraiment ravi de m’être trompé...

  • Le 5 septembre 2008 à 08:12, par Ronan En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    A cause d’une faute de frappe, plus haut, il fallait lire :

    "Où est le problème ?! Notamment que nos partis politiques nationaux - tous polarisés sur leurs stratégies « perso » pour essayer de gagner leurs petites guéguerres « privées » pour la conquête du seul pouvoir national - n’en n’ont sans doute strictement RIEN à foutre de l’Europe, par exemple.".

  • Le 5 septembre 2008 à 09:37, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Vous vous trompez : dès la première réunion en France d’un grouge politique représenté au Parlement, les Verts, sur la question des législatives, la question de la Constitution s’est posée. Comme je l’avais « prédit » sur le blog de J4M. 

    Vous renvoyez aux multiples articles de Le Taurillon restés sans effet. Vous vous trompez d’époque. Vous aussi, vous lisez mal mes réactions. Jamais, je dis bien jamais l’Europe ne s’est trouvée dans un tel contexte politique que je résume par l’échec de trois tentavives de mettre en place des institutions politiques produits de la méthode inter-gouvernementale après 4 ans de débats continuels dans toute l’UE. Jamais une telle chose n’était arrivé à la veille d’une campagne où, je le répète, nous allons avoir la plus grande élection à caractère démocratique jamais organisée dans l’Histoire.

    Nous sommes donc dans une conjonction politique unique. Vous dites que la montagne va accoucher d’une souris ? C’est effectivement une éventualité. Moi je ne suis pas pessimiste. Je fais une analyse politique. Et je dis que ce n’est plus le haut de la pyramide qui dicte les termes du débat politique dans l’Etat de l’UE. Donc en vous en tenant à des « les dirigeants ne voudront jamais aborder la question », vous vous trompez. Daniel Cohn-Bendit ne voulait pas aborder la question à Toulouse, mais il y a été obligé. Et confronté à la question d’une Constituante, il a été obligé de dire : « banco ».

    « ... »Banco« sur l’assemblée constituante lui a répliqué le député européen,... » http://afp.google.com/article/ALeqM5jzjrjGLkBDJTUE0lYrymiy1hc3hQ

    Passons sur le fait qu’à l’époque, Le Taurillon n’a même pas relevé, occupé à couper les cheveux en quatre sur la liberté de la presse et autres fédé.. bref, passons...

    La question de la Constitution, ou plutôt de faire du prochain Parlement une Constituante est d’ores et déjà sur la table chez les Verts. Il n’y aura pas de retour en arrière. Prochaine étape les socialistes. Prédiction encore : vu la manière dont la question des institutions politiques de l’UE a déjà menacé de faire exploser le PS, la proposition de transformer le Parlement en Constituante, où en tout les cas amener la question des institutions politiques de l’UE dans la campagne est en réalité la seule qui puisse réunir le PS.

    La politique en Europe a changé au cours des cinq dernières années et nous avons atteint un point de non retour en juin en Irlande. A moins ne n’avoir rien compris à ce qui se passe à l’heure actuelle en UE où la déconnection entre les citoyens européens et leurs représentations nationales, comme on en a encore eu le triste spectable en Irlande, est désormais patente. Alors croire que ce sont des Brian Cowen qui vont dicter les termes de la campagne électorale des législatives de juin 2009, c’est, encore une fois, vouloir être un ardent partisan de la Politique de l’Autruche qu’on voit à l’oeuvre avec la procédure de ratification du Traité de Lisbonne actuellement en cours.

    En effet, une analyse politique purement factuelle conduit à cette évidence. Il est évident que l’Irlande ne va pas ratifier Lisbonne d’ici juin 2009. Mais preuve de l’aveuglement des institutions politiques et en particuler du Conseil, la ratification parlementaire en cours dans les autres pays va continuer à alimenter le débat jusqu’au lancement de la campagne fin 2008 / début 2009. C’est donc l’échec de la ratification du Traité de Lisbonne qui va lancer la campagne des législatives du printemps 2009 sous présidence tchèque. Je suis prêts à appeler cette élection « Le printemps de Prague » !

    Divine surprise ? Non, aboutissement logique, en raison des profondes aspirations à la Démocratie de la majorité des citoyens européens contre la méthode inter-gouvernementale anti-démocratique.

    C’est la raison pour laquelle je ne comprends toujours pas comment il se fait que Le Taurillon ne se consacre pas désormais entièrement à cette extraordinaire conjonction d’événements politiques en UE. Peur d’handicaper le futur dans la bureaucratie bruxelloise ?

    Incapacité à articuler le vocabulaire de la Démocratie ? :

    Brice Voirin-Métairie,

    Parlant de choix du vocabulaire, vous écrivez :« ... la Commission est un enjeu important pour l’ensemble des peuples européens selon moi... ». Moi, je sais que je suis un citoyen européen. Alors une question : Est-ce que je fais partie d’un « peuple » européen ? Lequel ? J’ai un nom à consonnance basque... Comment choisir ? Si je ne me définis pas ainsi, est-ce que je tombe dans la catégorie « ennemi du peuple » ? Voulez vous dire que la question du Président de la Commission, c’est en réalité la question de savoir qui sera « Le petit père des peuples européens » ? L’UE, c’est « Des peuples, une Union, un Président de la Com... » ?...

    Bon d’accord, j’arrête. Ne le prenez pas personnellement. Quand j’entends le mot « peuple », je sors mes citations. Permettez-moi de vous rappeler que « le peuple », ça n’existe pas, ce n’est qu’un mot qui a été et est toujours surtout instrumentalisé par les pires idéologies totalitaristes... Et dans le meilleurs des cas, ça ne sert qu’à vouloir enfermer l’UE dans une logique nationaliste où il serait interdit de compter plus loin que 27 alors que nous sommes des centaines de millions de citoyens.

  • Le 5 septembre 2008 à 15:32, par Fabien Cazenave En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Passons sur le fait qu’à l’époque, Le Taurillon n’a même pas relevé, occupé à couper les cheveux en quatre sur la liberté de la presse et autres fédé.. bref, passons…

    Nous vous rappelons que nous sommes bénévoles, que nous essaierons de faire parler dans nos colonnes les différents protagonistes et que vous ne voulez pas participer à la rédaction d’article (pour des raisons qui vous sont personnelles et que je respecte).

    Alors, merci de ne pas trop charger la bête et de ne pas être trop dans la négative avec un webzine qui est l’un des rares espaces de débats sur l’Europe qui ne se contente pas des chimères européennes habituelles... et qui en plus prend position et interpelle les politiques sur différents sujets concernant les élections européennes.

    « Passez » à autre chose que ce type de critiques, effectivement.

  • Le 5 septembre 2008 à 20:27, par Ronan En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Qui vivra verra. Votre scénario, figurez-vous que je le signe bien volontiers des deux mains (voire des pieds, si vous y tenez absolument...). Seulement voilà, je n’y crois pas.

    Franchement, les Verts, combien de divisions ?! Leur seul moyen de faire un score honorable, c’est encore de miser sur un effondrement définitif du Modem (l’ "autre" parti "européen"). Quant au PS, je vous paries mon billet qu’il va encore - pour se réunifier sur une thématique consensuelle - nous ressortir le coup de l’Europe sociale (tu parles d’un scoop...).

    Quant vous critiquerz le « Taurillon » vous vous trompez d’adversaire. Personnellement, la bureaucratie bruxelloise et l’establishment européen je n’en n’ai absolument rien à cirer et, en disant ça, je suis poli (et vos sous-entendus ne vous honorent pas...). Quant à la Constituante, si on pouvait effectivement l’avoir dès juin prochain, mais moi figurez vous que je signe tout de suite !!!

    Seulement voilà : les gens qui nous gouvernent me désespèrent. Je lui ai même récemment traité d’imbéciles. Et, à l’évidence, j’ai encore été - comme d’habitude - beaucoup trop gentil. De toute façon, le seul moyen de les bouger, c’est encore de leur rentrer dans le lard et de leur dire franchement leur fait. Et s’ils nous lisent, ma foi, ça m’arrange... (vous aussi, j’imagines...).

  • Le 6 septembre 2008 à 10:09, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Excès de pessimiste compréhensible en raison du contexte politique économique et culturel. Admettons.

    Fabien, bien que plus français que moi tu meurs, j’ai été formé aussi aux USA (New School, New-York, la fac d’Annah Arendt...) d’où je suis revenu européen. J’ai donc appris à dépasser l’alternative Bienséance de Cour/Guerre Civile dans le débat politique. (Et je suis resté plus français tu meurs).

    Ce que je veux dire, c’est que cette conjonction politique extraordinaire en Europe, mérite d’être pointée. Bien sur que d’autres conjonctions historiques de ce type en Europe, en commençant par le Congrès de Vienne, par exemple, poussent au découragement.

    Je crois que vous devriez quand même envisager cette échéance politique, juin 2009, comme une occasion de changer la ligne éditoriale de Le Taurillon de manière pragmatique, en fonction d’objectifs qualitatifs certes, mais aussi quantitatifs (audience). J’ai par exemple prédit il y a longtemps que la perspective de cette élection allait faire du blog de J4M, en raison de la qualité du débat et de la thématique, un blog important. Effet du hasard ? Le blog est désormais en tête des blogs politiques en france... Moi-même j’avais abandonné Le Taurillon. Trop théorique, trop : devoir de Sciences-Po à rendre lundi à Dominique Reynié (qui lui, est totalement irrécupérable, continuant de pontifier dans l’indifférence absolue). Je suis revenu sur Le Taurillon en raison du résultat du référendum irlandais.

    Evidemment je n’ai pas été surpris d’y trouver un article qui qualifiait ce référendum d’échec. Je reste sur Le Taurillon en espérant que les rédacteurs seront capables de comprendre que cet « échec » peut aussi être compris comme une chance, ... surtout pour Le Taurillon.

    Ronan, la question n’est pas de pointer ce que les Verts représentent. C’est de pointer que, comme je l’avais déjà signal sur le blog de J4M quand jai appris la date de cette réunion après le référendum irlaidais, j’ai signalé que dès la PREMIERE réunion politique d’un groupe représenté au Parlement, la question de la Contitution se poserait.

  • Le 6 septembre 2008 à 22:31, par Valéry En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Il est parfaitement faux décrire que l’abstention nuit à la légitimité du Parlement européen. De nombreux types d’élections connaissent ce phénomène et cela ne remet pas en cause les institutions qui en dépendent. Ce qui compte c’est le choix de ceux qui se sont déplacés pour voter.

    Pour ma part, d’un point de vue individuel, je préfère qu’il y ait beaucoup d’abstention : cela renforce le poids de ma voix et tant pis pour les imbéciles qui ne se sont pas déplacés. S’abstenir c’est autoriser les autres à décider pour soi. C’est un non choix vide de toute signification politique.

    Le poids du Parlement dans le processus législatif européen est désormais considérable, insuffisant encore mais bien plus important que la chambre d’enregistrement pathétique qui tient lieu de de Parlement dans le régime de la Ve République. Cela devrait suffire à motiver le vote.

    On espère que le choix d’une personnalité, un visage que l’on puisse voir à la télé, un type dont les magazine pourront publier les photos de vacance avec son épouse, puisse ajouter der l’intérêt à la compétition électorale. Celà est malheureusement vrai et donnerais plus de lisibilité à l’élection mais que le bon peuple ait besoin d’un pouvoir personnalisé pour s’intéresser à la politique montre bien que la citoyenneté est vécue de manière bien primaire par une grande partie de l’électorat.

  • Le 7 septembre 2008 à 11:24, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    La réduction de la conception démocratique d’un Pouvoir Exécutif Suprême à un monarque infantilisant pour « le peuple », le fétichisme du Parlement comme seul Pouvoir politique concevable montrent bien le poids des survivances de l’Ancien Régime en Europe et l’incapacité de beaucoup à comprendre la principe même de cette théorie pragmatique qu’est la Démocratie et en particulier la séparation des pouvoirs.

  • Le 7 septembre 2008 à 12:18, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    J’en profite pour souligner ceci : s’il fallait chercher une raison au sentiment que l’immense majorité des citoyens européens ne sont pas entendus en UE, s’il fallait trouver une seule raison au fait que le sentiment positif de l’appartenance à l’UE est en chûte en UE, en particulier en France où se sentiment a chûté de 12% en un an pour devenir minoritaire à 48%, il suffit de lire ce monument d’arrogance que je préfère éviter de qualifier ici : « Pour ma part, d’un point de vue individuel, je préfère qu’il y ait beaucoup d’abstention : cela renforce le poids de ma voix et tant pis pour les imbéciles qui ne se sont pas déplacés. S’abstenir c’est autoriser les autres à décider pour soi. C’est un non choix vide de toute signification politique. »

  • Le 7 septembre 2008 à 20:58, par Valéry En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    @arturh : ça n’a strictement rien à voir avec l’UE, ça vaut pour toutes les élections. Les abstentionnistes sont des cons. Point.

  • Le 8 septembre 2008 à 07:11, par Valéry En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    La plupart des régimes démocratiques obtiennent un équilibre plutôt satisfaisant entre l’exécutif et le législatif... à part la France où le régime gaulliste a sur imposer un one-man show où nos élus dans les assemblées parlementaires n’assurent ni le contrôle de l’exécutif ni leur rôle législatif. En Ve République il ne vous a pas échappé que c’est le gouvernement qui fait la loi. C’est une parodie de séparation des pouvoirs. Ce régime doit disparaître. Même Sarkozy s’est senti obligé de faire une vrai-fausse réforme prétendant rééquilibrer. Si la manipulation fait illusion le régime pourra survivre un peu mais il reste en surcis.

  • Le 8 septembre 2008 à 08:09, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Que vous soyez anti-Vème République, soit. Mais la réalité de l’analyse politique oblige à reconnaître que la séparation des pouvoirs n’existe nulle part en UE. On a vu en France pendant les périodes de cohabitation un régime parlementaire à l’allemande, et le débat ne s’en était aucunement amélioré. Il n’y a pas non plus de débat ni en Espagne, ni en GB. A vous de considérer qu’il y a un véritable rôle du parlement en Italie en ce moment par exemple... Votre nostalgie du Parlementarisme n’est que l’héritage des Anciens Régimes européens dont je parlais plus haut et de l’époque où ce qu’on appelle aujourd’hui encore « la bourgeoisie » rêvait de cantonner le souverain à un rôle purement symbolique en donnant tout le pouvoir au Parlement, assigner Louis XVI en résidence surveillée à Versailles et rappeler Turgot pour « former une majorité ». Je m’étonne même que vous n’en profitiez pas pour nous sortir un couplet sur la proportionnelle, cette malédiction qui ne favorise que les coalitions de corporatismes au détriment de l’intérêt général.

    Et concernant la réforme de Sarkozy, même insuffisante, elle est juste. On peut remarquer au passage que l’opposition n’a su y faire fonctionner que la machine à dire NON, sans être capable de proposer un véritable renforcement de cette réforme.

    Cette incapacité à parvenir à la séparation des pouvoirs explique d’ailleurs la défaite de l’Europe entre 1939 et 1945 et la perte de notre souveraineté au profit de la Démocratie Américaine.

    Les gens sont des cons n’est pas une analyse politique, ce n’est qu’un jugement de valeur sans valeur.

  • Le 8 septembre 2008 à 08:50, par arturh En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Une précision concernant l’élection du pouvoir Exécutif Suprême au suffage universel direct. Le jour où Sarkozy va à Moscou, c’est une bonne occasion.

    L’Histoire du 20ème siècle en Europe est l’Histoire de régimes parlementaires faibles confrontés à des Pouvoirs Exécutifs forts de type totalitaires qui ont fini par dominer tout le continent européen en 1939. Et il a fallu un Pouvoir Exécutif fort et démocratiquement élu dans le cadre de l’Etat de droit défini par une Constitution Démocratique pour vaincre le totalitarisme dans l’actuelle UE entre 1942 et 1989.

    On dirait que chez certains, la leçon n’a servi à rien.

  • Le 8 septembre 2008 à 09:22, par Valéry En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    « Que vous soyez anti-Vème République, soit. Mais la réalité de l’analyse politique oblige à reconnaître que la séparation des pouvoirs n’existe nulle part en UE. »

    Et tant mieux ! la séparation stricte des pouvoirs est un non-sens. Ce qui est constestable dans le régime politique français est la domination d’un pouvoir sur l’autre, et comme par hasard c’est celui où le pluralisme politique n’existe pas et pour cause puisqu’il réside dans une seule personne physique.

    « On a vu en France pendant les périodes de cohabitation un régime parlementaire à l’allemande, et le débat ne s’en était aucunement amélioré. »

    Au contraire : certaines options politiques qui n’étaient pas partagées entre le président et le premier ministre ont été à l’époque débattus de manière plus approfondies alors qu’elles n’auraient pas fait l’objet de débats publics dans un autre contexte.

    Je ne suis pas assez le débat parlementaire en Espagne pour me prononcer mais je puis vous assurer que le débat parlementaire est pris très au sérieux en Grande-Bretagne et que le gouvernement doit parfois lutter pour faire passer certains projets de loi. En outre il est véritablement responsable devant les élus et un premier ministre peut être conduit à passer la main au cours d’un mandat.

    « Je m’étonne même que vous n’en profitiez pas pour nous sortir un couplet sur la proportionnelle, cette malédiction qui ne favorise que les coalitions de corporatismes au détriment de l’intérêt général. »

    Puisque vous m’y invitez : il est très étonnant d’assimiler la diversité des opinions de nos concitoyens à des corporatisme. En réalité la proportionnelle contraint le pouvoir à rechercher des solutions qui conviennent au plus grand nombre alors qu’une majorité artificielle comme le scrutin français conduit plutôt à rechercher à satisfaire les 35% de l’électorat qui vote pour les 60% ou plus de députés qui les représentent.

    Ceci dit le scrutin majoritaire n’empêche pas nécessairement la pluralité des opinions : le Congrès américain en est la preuve. Toutefois ceci implique un mode de fonctionnement partisan qui fait du parti une simple coalition électorale d’un camp plus qu’une organisation qui défend un projet politique précis. Cela fonctionne aussi car au sein même des partis américains existe un débat pluraliste et des mécanisme de sélection par le biais d’élection.

    « Et concernant la réforme de Sarkozy, même insuffisante, elle est juste. On peut remarquer au passage que l’opposition n’a su y faire fonctionner que la machine à dire NON, sans être capable de proposer un véritable renforcement de cette réforme. »

    Des propositions sur des points essentielles ont été faites : elles ont été rejetées. Le Sénat reste par exemple élus selon un mécanisme qui impose une majorité de droite. Les médias restent dominés par l’exécutif et sa majorité. Ces exigences répondaient à des principes démocratiques de base. Le fait qu’on ait refusé de mettre en oeuvre des mesures pour les satisfaire prouve bien que les intentions affichées étaient bidon. Dès lors il était impossible pour l’opposition de cautionner cette supercherie.

    « Cette incapacité à parvenir à la séparation des pouvoirs explique d’ailleurs la défaite de l’Europe entre 1939 et 1945 et la perte de notre souveraineté au profit de la Démocratie Américaine. »

    À mon souvenir il y avait des Européens dans les deux camps durant cette période. Par ailleurs votre discours sur la superpuissance américaine vire - sauf votre respect - à de la quasi paranoia qui n’est guère fondée sur des faits. Il ressemble beaucoup à celui sur l« hyperprésidence » qui sévit en France.

    « Les gens sont des cons n’est pas une analyse politique, ce n’est qu’un jugement de valeur sans valeur. »

    Oui c’est un jugement de valeur et qui ne porte que sur les abstentionnistes. En politique l’abstention ne compte pas. C’est le néant, le vide. Permettez moi de ne dialoguer qu’avec les personnes qui prennent la parole. Que l’abstention soit causée par la paresse, le désintérêt ou l’incompréhension, le résultat est le même : ce sont ceux qui participent qui décident. S’abstenir c’est laisser les autres décider. C’est un choix. Ce n’est pas le mien. J’ai cru comprendre que ce n’était pas le votre non plus.

    A partir de là cela ne veut pas dire que l’on ne peut rien faire au niveau du fonctionnement de la vie politique pour lutter contre l’abstention. Au final ce qui compte c’est d’améliorer la lisibilité de l’impact du vote sur les choix politiques qui sont effectués. C’est certainement plus complexe au niveau européen où tout est nécessairement plus compliqué qu’au niveau national où la caricature d’une vie politique binaire peut passer pour crédible. Toutefois ce n’est ni une priorité ni un facteur qui puisse ou doive peser sur les politiques publiques.

  • Le 8 septembre 2008 à 20:54, par Ronan En réponse à : Que les Européens prennent la parole lors des élections de 2009

    Tout ça c’est bien sympa mais que devons-nous retenir des dernières univesités de nos partis politiques franco-français à propos d’Europe et/ou des prochaines élections européennes ?! (Thème qui - pourquoi pas - mériterait son article à lui seul...). Et bien rien, justement (à part chez les « Verts », encore qu’il ne s’agisse là que de propos strictement individuels, pas de l’expression d’une ligne officielle...).

    Le PS se déchire à la Rochelle sur des questions de personnes (Ségolène, Bertrand, Martine...) (Nb : Moscovici - ancien pdt du Mouvement européen : out) pour savoir qui - d’entre eux - aura l’insigne honneur d’aller se faire humilier par Sarkozy aux prochaines échéances électorales. Et rien n’en sortira avant leur congrès...

    Bayrou (Modem) cogne comme un sourd sur tout ce qui bouge (Tapie, RSA, Edwige...) pour essayer de faire croire qu’il existe encore. Parle-t-il vraiment d’Europe ?! Ben non. Hervé Morin (Nouveau centre) embraye avec sa petite musique à lui sur les mêmes thèmes pour ne pas rester en reste et essayer de faire croire qu’il existe encore un Centre autonome aux côtés et à côté de l’UMP (et - en retour - se fait matraquer par ses petits camarades du gouvernement...).

    Et - pendant ce temps là, à Royan - l’UMP célèbre par anticipation et en grandes pompes (celles de Nadine Morano ou celles, roses, de Roselyne Bachelot - ?! - on ne sait plus...) le petit ventre de Rachida Dati et la déconfiture annoncée de leurs concurrents et adversaires sous les yeux attendris d’un François Fillon enfin guéri de sa sciatique et d’un Xavier Bertrand plus pétillant et plus ironique que jamais.

    Voilà le paysage politique franco-français à l’heure où les médias débordent de Sarkozy (chez Medvedev) et de Carla Bruni (chez Drucker). Et d’Europe, en est-il seulement vraiment question ?! Ben non... (la-men-ta-ble...).

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