Jeter des personnes en prison à cause de leurs idées est une violation flagrante des droits fondamentaux. La dignité de toutes les personnes, emprisonnées uniquement parce qu’elles manifestaient sans violence, est bafouée ; de tels traitements doivent cesser immédiatement.
Face aux menaces envers la liberté d’expression, qui est une des valeurs suprêmes des institutions européennes et récompensée à ce titre au travers du prix Sakharov, nous devons lutter contre les atteintes à la liberté d’expression infligées à tout citoyen, qu’ils vivent dans un État démocratique ou non.
<< Depuis 2006, la JEF Europe s’est employée à sensibiliser le public à la dictature biélorusse, en exigeant le respect des droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression, de réunion et d’association >> souligne Pauline Gessant, présidente de la JEF Europe. << Malheureusement, il y a toujours des prisonniers politiques en Biélorussie, emprisonnés lors des élections de 2010 afin d’opprimer l’opposition. Des prisonniers tels que Ales Bialiatski, militant et défenseur biélorusse des droits fondamentaux, condamné à quatre ans et demi de prison le 24 novembre 2011 à Minsk, subissent toujours les assauts de ce régime autoritaire >> ajoute elle.
C’est pourquoi la JEF Europe continue et continuera son combat pour la démocratie en Biélorussie, et confirme son action annuelle de mars. Cette année, au vu des attaques brutales contre les droits fondamentaux dont nous avons été témoins et en coopération avec Libereco, ont été également organisées des démonstrations et actions de rue partout en Europe, afin d’élever la voix pour le respect des droits fondamentaux en Biélorussie, entre le 10 décembre 2011, journée mondiale des Droits de l’Homme, et le 19 décembre 2011, le premier anniversaire des élections biélorusses de 2010, qui se sont conclues par des arrestations en masse et l’emprisonnement de longue durée de prisonniers politiques.
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