Fin juillet, le vice-président de la Commission européenne et Commissaire européen à l’Industrie et aux Entreprises, Antonio Tajani, a démontré en Italie que les quatre satellites européens Galileo actuellement en orbite étaient en mesure de fournir un relevé de position.
Les satellites, lancés en 2011 et 2012, font partie du programme Galileo de la Commission européenne, qui a pour but de mettre en place un système mondial de radionavigation par satellite sous contrôle civil européen. Il sera compatible avec d’autres systèmes (tels que le GPS américain et le Glonass russe) mais sera plus précis, plus facile à acquérir et moins sensible aux interférences et aux réflexions.
Au moins quatre satellites sont nécessaires pour obtenir un relevé de position en trois dimensions fiable et exact. Galileo y est parvenu et c’est là la preuve de la « compétence industrielle européenne » dans ce secteur, comme l’a déclaré Antonio Tajani lors de sa présentation.
Le nouveau système de navigation européen, qui commencera à fonctionner fin 2014, se perfectionnera grâce au lancement de satellites supplémentaires. Cela permettra aux utilisateurs de connaître leur position exacte dans l’espace et dans le temps plus précisément qu’avec le système GPS. Les agents de la protection civile et de sécurité bénéficieront d’un service plus efficace. Ce service sera particulièrement utile pour les utilisateurs du Nord de l’Europe, où les latitudes sont plus élevées et dont la couverture n’est pas assurée par le système GPS.
Outre l’amélioration des services destinés aux utilisateurs, Galileo offre de nouvelles perspectives commerciales aux équipementiers, aux concepteurs d’applications et aux fournisseurs de services nécessitant une grande fiabilité, entre autres.
Certains services quotidiens pourraient permettre d’explorer les fonds marins à proximité des côtes, de réaliser un salage intelligent en hiver lors de fortes gelées, d’accélérer le transport des marchandises dangereuses et d’aider les malvoyants ou les handicapés moteurs à se déplacer.
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