Traduction des sous-titres en français
Université de Lisbonne, Commission des étudiants révolutionnaires 1976, deux ans après la Révolution des Œillets
« Je crois que la proposition de la commission des étudiants révolutionnaires, adoptée aujourd’hui en session plénière pour les étudiants de première année, est une proposition véritablement équitable. »
« Cette proposition s’inscrit dans le combat que nous menons dans le cadre d’une organisation révolutionnaire. Elle demande au gouvernement l’admission immédiate des étudiants et insiste sur la légalité de cette admission. »
« Il faut tenir compte du fait que le dossier du service civique étudiant était déjà en discussion l’an dernier. Le Ministère de l’Éducation et de la Recherche, appelons-le comme ça, soutient la loi sur le service civique étudiant. »
« Cette loi est symptomatique de la crise d’un système d’éducation bourgeois. Cette loi est une erreur, elle est anti-prolétaire et anti-populaire. Elle dresse les étudiants contre les travailleurs, et les travailleurs contre les étudiants »
De quoi parle cette interview ?
Les propos du jeune José Manuel s’expliquent par le contexte de grand bouleversement que connaît le Portugal entre 1974 et 1976. Pendant les décennies de la dictature, l’éducation était un moyen classique de propagande utilisé par le régime. La chute du régime de Salazar en 1974 entraîne rapidement des modifications substantielles dans les programmes scolaires et de nombreuses réformes sont menées pour approfondir la Révolution et asseoir la démocratie. C’est le cas du service civique que dénonce le futur président de la Commission dans la vidéo.
Comme toutes les réformes touchant à l’éducation, la loi sur le service civique est accueillie avec une grande méfiance par les syndicats étudiants qui y voient une nouvelle forme d’embrigadement idéologique.
1. Le 24 juin 2009 à 08:30, par Valéry En réponse à : José Manuel Barroso, leader maoïste
Nous voilà rassurés : a une époque Barroso a donc été pire que maintenant :-P
2. Le 24 juin 2009 à 14:44, par Laurent Nicolas En réponse à : José Manuel Barroso, leader maoïste
pire je sais pas : à cette époque au moins il n’avait pas une grande capacité de nuisance...
3. Le 25 juin 2009 à 10:24, par PM-PM En réponse à : José Manuel Barroso, leader maoïste
Quel est l’intérêt de cet article ? Je le trouve inintéressant par rapport à la cause que nous menons.
Je ne crois pas qu’il nous permet de combattre efficacement - si c’est la volonté du Taurillon - la reconduction de Barroso à la présidence de la Commission européenne.
4. Le 26 août 2009 à 16:31, par Annie En réponse à : José Manuel Barroso, leader maoïste
C’est très intéressant, au contraire, après avoir lu qu’il était allé ensuite étudier aux USA dans une université américaine qui sert de pépinière à la CIA. Tout le monde peut se tromper. Adopter cependant des postures radicales diamétralement opposées amènent à s’interroger sur la sincérité des propos tenus.
sabate
Les vacances de monsieur Barroso
mercredi 17 juin | 10:34
Est-il besoin de préciser que ce « brave homme » a bénéficié à l’âge de 35 ans d’une bourse d’études pour l’université de Georgetown, à Washington. Il y restera quatre ans, de 1991 à 1995. Cette université, connue pour être un vivier de recrutement de la CIA est aussi connue pour former des futurs cadres européens afin de les convertir à l’idéologie dominante. Il faudrait être sacrément naïf pour penser que M. Barroso ait bénéficié d’un cadeau de la part des Américains sans la moindre contrepartie...
Lu sur Le POINT.fr http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-06-11/europe-qui-veut-la-peau-de-jose-manuel-barroso/924/0/351705
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