Jean-Claude Juncker, Européen de l’année...

Voici donc les dix lauréats de ce « Palmarès 2005 » :

- Européen de l’année : Jean-Claude Juncker (Premier Ministre du Luxembourg).

Ainsi « couronné » pour son action durant la présidence luxembourgeoise de l’Union (premier semestre 2005), en particulier pour son action lors du sommet européen de Bruxelles de juin dernier (où, face aux réticences de certains de ses partenaires, Jacques Chirac et Tony Blair en tête) il avait vainement défendu l’idée d’un accord sur le budget communautaire).

Et pour avoir « gagné » le référendum luxembourgeois du 10 juillet dernier portant sur l’adoption ou le rejet du TCE, malgré toutes les difficultés du moment.

- Biographie autorisée disponible sur le site : www.gouvernement.lu/gouvernement/pr....

- Chef d’État de l’année : Aleksander Kwasniewski (président de la République de Pologne, en 2000-2005).

Préféré à ses homologues Tony Blair, Carlo Azeglio Ciampi, Gerhard Schröder et José-Luis Rodriguez Zapatero...

... pour son rôle de médiateur actif joué lors de la fameuse « révolution orange » ukrainienne de novembre-décembre 2004 (et pour ses efforts alors déployés pour faire en sorte qu’elle reste un processus de démocratisation pacifique...).

- Commissaire de l’année : Dalia Grybauskaite (Commissaire européen au Budget).

Préférée à ses homologues Charlie McCreevy (Marché unique), Olli Rehn (Elargissement), Louis Michel (Développement) et Günther Verheugen (Entreprises et Industries)...

... pour ses inlassables efforts à donner à l’Union un budget qui prenne véritablement en compte les objectifs définis par la stratégie de Lisbonne (recherche d’une meilleure compétitivité au travers d’une augmentation des budgets consacrés à la recherche et au développement).

- Journaliste de l’année : Anna Marszalek (Collaboratrice au journal varsovien « Rzeczpospolita »).

Pour ses enquêtes inlassables en quête de la vérité et pour avoir ainsi réussi à révéler à l’opinion publique polonaise quelques énormes scandales de corruption politique.

- Député européen de l’année : Michel Rocard (Socialiste français.)

Préféré à ses homologues Reimer Böge (Eurodéputé PPE-DE / CDU, chargé de réfléchir sur la réforme du budget communautaire dans le sens des impératifs de la stratégie de Lisbonne), Evelyn Gebhardt (Eurodéputé PSE / SPD, chargée de réfléchir sur la révision de la directive « » services »), Hartmut Nassauer (Eurodéputé PPE-DE / CDU, chargé de réfléchir sur le projet législatif « Reach » concernant la nomenclature des produits chimiques et la protection des consommateurs) et Poul Nyrup Rasmussen (Eurodéputé PSE / Travailliste danois, chargé de réfléchir sur les problématiques liées à l’éducation, la recherche et l’innovation) ...

... pour avoir transformé le très soporifique (et annoncé comme tel) débat sur la directive concernant les logiciels en un débat passionant sur le thème de l’innovation technologique.

- Diplomate de l’Année : Martti Ahtisaari (Ancien Président de la République de Finlande.)

Préféré à ses hologues Robert Cooper (haut-fonctionnaire de l’Union européenne chargé des relations étrangères de l’Union), Annalisa Giannella (représentante spéciale de l’UE pour le dossier de la non-prolifération nucléaire, notamment sur le dossier « iranien »), Marc Otte (représentant spécial de l’Union aux proches et moyens orient, et dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien) et Nicolas Schmidt (adjoint de Jean-Claude Juncker aux questions européennes)...

...pour avoir servi de médiateur actif et pour avoir mené les discussions entre le gouvernement indonésien et les rebelles indépendantistes de la province d’Aceh, négociations qui ont conduit les diverses parties en présences à conclure un cessez-le-feu (qui met ainsi provisoirement fin à près de 30 années de conflit dans le nord de l’île indonésienne de Sumatra).

- Lobbyiste de l’année : Florian Müller (www.nosoftwarepatents.com).

Pour avoir mené une campagne vigoureuse contre la directive sur les brevets logiciels, tuant ainsi dans l’oeuf cette proposition législative européenne.

- Entrepreneur de l’année : Carlos Ghosn (CEO de Renault).

Pour son succès chez Nissan, lequel succès l’a porté à occuper la direction de l’entreprise Renault.

- Scientifique de l’année : Ian Tomlinson (Cancer Research UK).

Pour son implication personnelle dans le « projet Cancer-gênes », projet de recherche scientique ayant pour but d’essayer d’identifier les gênes indiquant une prédisposition des sujets à certaines formes de cancers.

- Personnalité extra-communautaire de l’année : Viktor Iouchtchenko. (Président de la République d’Ukraine depuis novembre 2004).

Préféré à ses homologues John Garang (Soudan, pour son implication dans le processus de paix), Alpha Oumar Konaré (Secrétaire général de l’Union africaine, pour son implication dans le processus de paix soudanais), Mikhaïl Marynich (Bélarus, Opposant au pouvoir actuel), Ariel Sharon (pour avoir défendu l’option d’un retrait israélien de la bande de Gaza) et Leyla Zana (Activiste démocrate kurde de Turquie)...

... pour sa volonté manifestée de vouloir tourner l’Ukraine vers le monde démocratique. Et pour son combat politique mené contre toute forme de corruption en Ukraine, afin d’y maintenir vivant l’esprit démocratique de la fameuse Révolution orange ukrainienne de novembre 2004.