Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

Une thérapie du couple en partenariat avec l’OFAJ

, par La Rédaction du Taurillon

Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

À l’occasion de la 6ème journée franco-allemande qui aura lieu jeudi 22 janvier, la rédaction du Taurillon a réalisé, en partenariat avec l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), une semaine de publication bilingue dédicacée au couple franco-allemand.

Le couple franco-allemand traverse une période difficile. Et en matière de vie de couple, chacun a son mot à dire, son petit conseil. Pour certains c’est la communication qui est la clé alors que pour d’autres c’est dans la confiance que réside le secret de la longévité.

Communication, confiance sont importants, certes, mais sans amour, à quoi bon ? L’amour, c’est précisément le thème choisi par la photographe et artiste Agnieszka Lucya. Sa vie en Pologne, en Allemagne et en France a fait grandir en elle « L’Amour des trois pays – Liebe zu den drei Ländern – Milosc do trzech krajow », titre trilingue de l’exposition hébergée par la Maison de l’Europe de Paris. Le Taurillon l’a rencontrée pour une interview à ne pas manquer.

L’amour, s’il peut naître d’un coup de foudre, est surtout un combat de tous les jours qui se gagne dans la compréhension mutuelle, l’échange et le désir d’avancer ensemble. Dans cette réalité quotidienne du couple franco-allemand, l’OFAJ est indispensable. Mais d’où viennent ces quatre lettres qui incarnent la vitalité et la longévité des liens entre nos deux pays ? Nous essaierons d’en savoir un peu plus au travers de divers articles publiés cette semaine.

La famille européenne a besoin du couple franco-allemand, et personne ne se réjouit de la situation actuelle. Il ne faut cependant pas dramatiser, toutes les relations ont leur haut et leur bas. Si la complicité n’est plus ce qu’elle était, la raison d’être du couple n’est pas remise en cause. La journée franco-allemande, jeudi 22 janvier 2009, est l’occasion de se rappeler pourquoi notre destin est lié. Les rédactions française et allemande du Taurillon sont ravis d’en être les porte-voix.

Laurent Nicolas, pour la rédaction du Taurillon.

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Fortunate couple, Flickr, par Ispice

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Vos commentaires
  • Le 20 janvier 2009 à 06:36, par Valéry En réponse à : Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

    Excellente initiative que cette semaine thématique.

    La relation franco-allemande est essentielle pour la construction européenne comme pour notre pays.

    Il est particulièrement regrettable que sous les présidences Chirac et Sarkozy, celle-ci ait perdue de son dynamisme.

    Il est important que les organisations de la société civile, notamment les Jeunes Européens, la fassent vivre.

    L’OFAJ reste à ce titre une institution indispensable qui mériterait bien plus de moyens.

  • Le 20 janvier 2009 à 12:11, par Guillaume En réponse à : Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

    L’idée de l’affaiblissement du lien franco-allemand n’est pas nouvelle. On a parfois parlé de crise entre Chirac et Schröder pourtant assez proches. Plus loin, la présidence de Pompidou a aussi marqué un relachement de la relation.

    Cependant, le tandem est régulièrement forcé de se retrouver pour donner de l’élan aux politiques européennes qu’il supporte. Et c’est ainsi que la relation « spéciale » entre les deux pays ressurgit régulièrement et se renforce quand on ne s’y attend pas.

    Le couple travers donc il est vrai une période difficile. Mais il n’est pas encore question de divorce évidemment. C’est le moment idéal pour une « thérapie de couple », ce que nous proposons cette semaine simultanément sur le Taurillon et sur le Taurin Magazin !

  • Le 20 janvier 2009 à 17:49, par Maël Donoso En réponse à : Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

    Il est essentiel, en effet, que la relation franco-allemande s’appuie sur les forces des organisations civiles, et ne soit pas l’affaire exclusive des chefs d’États. Une partie des difficultés actuelles du couple est sans doute issue de la présidence française du Conseil de l’Union, qui est apparue trop unilatérale outre-Rhin. Mais l’axe Paris-Berlin peut survivre à ce genre d’aléas s’il s’appuie, d’un côté et de l’autre, sur l’énergie et la motivation de toute une société. Et l’OFAJ est la preuve que cette énergie existe.

    Parions que la simple nécessité de vivre ensemble et de coopérer trouveront, aux yeux des organisations citoyennes, suffisamment d’écho pour bâtir une relation toujours plus étroite entre la France et l’Allemagne, pilier nécessaire pour la construction de l’Europe.

  • Le 21 janvier 2009 à 14:31, par krokodilo En réponse à : Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

    Certes, agir est mieux que ne pas agir, mais en ce qui concerne l’enseignement des langues à l’école, il convient de rappeler le côté artificiel du soutien. Voici quelques années, les 2 pays ont passé un accord bilatéral pour soutenir l’étude de leurs langues respectives à l’école, le but visé étant d’atteindre 15%. De là viennent quelques étrangetés comme proposer près de la frontière espagnole ou italienne des classes bilingues anglais-allemand alors même que la langue du pays voisin n’est pas disponible ! Si on rajoute à cela la politique du tout-anglais favorisée par le gouvernement, l’échec était prévisible et plus personne ne parle de cet objectif de 15% d’allemand à l’école... Peut-être faudrait-il réfélchir en terme de liberté d’étudier la ou les langues étrangères de son choix plutôt qu’en terme d’obligation. Donner envie, soutenir, oui, mais pas imposer.

  • Le 22 janvier 2009 à 06:20, par Martina Latina En réponse à : Editorial : semaine franco-allemande sur le Taurillon

    Oui, nous le savons, la vie de couple, de famille et de groupe abonde en réponses comme en questions ! A l’heure de la ferveur américaine bien compréhensible après la brillante investiture de B. Obama, les « eurocitoyens » savent donc qu’ils partagent eux aussi une belle RESPONSABILITE. Sans doute est-il plus exigeant qu’exaltant de tisser des liens créateurs entre les personnes, entre les cultures. Mais des relations engagées, puis développées, par-delà toutes les formes de distances et pour ainsi dire l’échange amical en diverses langues du SALUT quotidien ou du moins régulier peuvent seuls construire le salut d’une UNION qui-voit-loin-et-travaille-ensemble, pour paraphraser le sens premier de l’épithète EUROPEENNE : cela suppose des équipes comme il en existe déjà beaucoup et tant d’équipages que nous ne voyons pas forcément à la manoeuvre, mais qui naviguent à vue en gardant le cap économique, social, politique et culturel sur le bien commun. Le vivre-ensemble auquel réfléchissait H. Arendt ne progresse qu’en appliquant une formule comme celle de G. Bernanos, que revoici encore au risque de le faire bégayer, mais dans le but de nous maintenir éveillés à l’essentiel pour l’urgent : « Construire est toujours une oeuvre d’amour ».

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