Le conflit israëlo-palestinien a bloqué la diplomatie, le développement, les droits et les relations entre États pendant si longtemps ! Qu’est-ce qui empêche d’obtenir la paix et que pourrait faire l’Union européenne pour déverrouiller le processus ? Pendant ce temps, cette partie du monde est en train de changer : les révolutions en Egypte et en Tunisie ouvrent de nouveaux horizons, de la même manière que l’avaient fait les manifestations en Syrie.
Le régime d’Assad est l’allié le plus fidèle du régime iranien, dont le but est de parvenir à un monde sans Israël. Au Liban, la tension monte à nouveau. Ce sera probablement une sage décision de laisser les choses dans l’état où elles sont actuellement, au moment où cette page d’histoire s’écrit en Méditerranée et au Moyen-Orient, si nous voulons comprendre où recommencer. Les nouveaux régimes seront plus ouverts et auront davantage conscience que tout le monde a intérêt à trouver une solution au conflit entre Israël et la Palestine.
Ils continueront sinon de s’engager sur des chemins idéologiques et sectaires, qui mèneront à l’enfermement vers les partis extrémistes. Sera-t-il finalement possible de comprendre que cette situation sans issue empêche le développement culturel, social et touristique d’une région du monde qui possède tout ce qui est nécessaire pour expérimenter un développement complet et atteindre un taux national d’emploi exceptionnellement élevé ? A cet instant précis, il y a plus de questions qu’il n’y a de réponses. Une grande incertitude règne quant à savoir si l’avenir sera meilleur ou pire que le présent, et le rôle de l’Union européenne doit être stratégique.
Faire de la Méditerranée et du Moyen-Orient notre priorité, intervenir avec des fonds et des projets spécifiques, créer une identité méditerranéenne commune qui pourrait permettre la réconciliation de différentes civilisations et cultures, être le partenaire avec qui commencer de nouvelles négociations, améliorer la coopération entre des institutions qui se connaissent et qui se sont battues pour la sécurité générale et pour promouvoir un nouveau développement dans ces régions où l’histoire a commencé. Essayons. Nous pouvons le faire.
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