Extrêmisme

Carton rouge à Marine Le Pen

Le Front National et l’Europe

, par Fabien Cazenave

Carton rouge à Marine Le Pen

Lors d’une interview récemment donnée sur Europe 1, le 14 novembre dernier, Mme Marine Le Pen (vice-présidente du Front national) a eut l’occasion de présenter les propositions de sa formation politique sur l’ensemble des sujets européens. Entre autres choses, une position très ambiguë quant à un éventuel abandon de la monnaie unique en cas d’élection de son père à la présidence de la République. Revue de détails :

Ultimatum à l’Union européenne

« On va d’abord demander à l’Union européenne de changer ses politiques. On va lui demander de mettre en place réellement des protections douanières aux frontières de l’Europe. On va lui demander de cesser sa politique en matière d’immigration. On va lui demander de cesser de s’immiscer dans les domaines qui concernent les Français », a lancé Marine Le Pen.

Ce qui dérange au tout premier abord à la lecture de ce qui précède, c’est que le Front National semble ainsi laisser à penser qu’il serait donc la seule formation politique de France, d’Europe (du monde ?!) à avoir vraiment sérieusement réfléchi sur les questions européennes...

Or, il faut tout de même souligner qu’une politique européenne de gestion des flux migratoires immigration venant des pays du « Sud » est déjà en gestation depuis déjà quelques années au niveau communautaire. Et ce, même si les récents drames de Melilla et Ceuta, de Malte et des Canaries ont dernièrement rappelées aux citoyens européens le besoin urgent de la mise en place d’une politique effectivement plus coordonnée sur cette épineuse question.

Plus concrètement, le programme du FN affirme que : « La France ne s’interdira pas (...) de proposer une politique coordonnée de surveillance des frontières à d’autres pays européens, à commencer par ceux qui ont des frontières communes avec elles. En tout état de cause, la France gardera son propre système de contrôle des frontières et décidera souverainement, par la politique des visas, qui peut (ou ne peut pas) pénétrer sur son territoire. »

Par cette négation des accords de Schengen, il en serait donc terminé de la libre circulation des personnes entre les différents pays de l’Union ainsi que de la possibilité pour de simples citoyens européens d’aller librement en République tchèque ou en Italie avec une seule carte d’identité.

Ainsi, la sortie des Traités de Schengen / Maastricht / Amsterdam est très clairement envisagée. Or ce mélange des genres entre problèmes économiques (liés à l’union douanière) et flux migratoires a effectivement de quoi rendre sceptique.

Une conception bizarre de nos rapports avec l’Union et avec les autres Etats membres

Paradoxellement, Marine Le Pen nous explique que le Front National veut le rétablissement des frontières, mais qu’il souhaite également la mise en place d’une politique d’immigration coordonnée au niveau de l’Union européenne...

Or dès lors que la France s’émanciperait unilatéralement des disciplines communes fixées ensemble, l’ouverture d’éventuelles renégociations de ces traités avec nos partenaires seraient dès lors bien compromise. Et de tels changements ne seraient alors guère possibles à généraliser à l’échelle de l’Union.

En effet, si les frontières entre Etats membres sont ainsi rétablies et si les compétences en la matière devaient à nouveau être de leur seul ressort, en quoi la France pourrait-elle alors - désormais - imposer aux autres Etats de l’Union, d’autres règles que celles qu’ils décideraient alors - souverainement eux aussi - pour eux-mêmes ?

Or, à l’heure des flux transnationaux et des menaces mondialisées (trafics en tout genre, terrorisme, mafia, pandémies, etc), cette idée selon laquelle il serait ainsi possible d’accéder à une protection supérieure en vivant en autarcie montrerait là bien vite ses limites...

Un domaine qui concerne les français, mais pas les autres.

A en lire les déclarations de Mme Marine Le Pen sur ce sujet, on aurait presque le sentiment qu’il s’agirait là d’un domaine qui ne concernerait finalement que les seuls Français. En tout cas voilà une question que nous aimerions poser à Marine Le Pen...

Et pour résoudre un tel problème, la question essentielle est bien d’essayer de définir quelle pourrait être la réponse la plus pertinente et la plus efficace à lui apporter : s’unir pour donner une réponse plus forte ou s’enfermer à double-tour dans la psychose de ce qui viendrait du dehors ?

Evidemment, nous voyons bien ici les limites du raisonnement : car ce ne sont pas des barrières physiques (bien utopiques, du reste) qui supprimeront ainsi la venue d’étrangers sur les différents territoires de l’Union européenne. L’arrivée, par ailleurs, de produits chinois dans le textile sur le marché européen montrant bien que ce qui touche un pays européen comme le notre touche en réalité tout le continent...

L’ultimatum comme méthode de « négociations ».

« Si au bout de six mois l’Europe veut continuer à aller dans le mur, nous n’accepterons pas que la France s’y écrase avec elle. Cela veut dire que nous récupérerons au moins la maîtrise de ce qu’a la Grande-Bretagne, de nos frontières et de nous outils budgétaires. On va récupérer la maîtrise de notre politique monétaire et budgétaire », a-t-elle ajouté.

Marine Le Pen étant une élue du ’’niveau européen’’ (puisque député au Parlement européen...), elle devrait alors parfaitement savoir que de ne proposer comme méthode de négociation que l’ultimatum unilatéral, c’est s’interdire à aboutir sur quelque sujet que ce soit. Et à ce petit jeu là, c’est la France qui irait droit dans le mur. Tant il est vrai que la méthode communautaire faite de compromis (tant au Conseil de l’Union européenne qu’au Parlement européen) n’est pas décidément pas en adéquation avec ce type de méthode...

L’exemple qu’elle cite en parlant du Royaume-Uni est d’ailleurs assez significatif : vu que, lors des négociations sur le budget européen, c’est précisément la différence de traitement accordée aux Britanniques qui a été l’un des points d’achoppements majeurs lors de ces discussions.

Encore une fois, si préalablement à toute discussion nous disons non, pourquoi donc les autres n’en feraient-ils pas de même ? Bref : le Front National a semble-t-il été si peu habitué au pouvoir qu’il semble en avoir presque oublié que négocier, ce n’est pas imposer, mais bien commencer par discuter...

La sortie de tous les systèmes ou de l’Europe ?

Ainsi, la fille de Jean-Marie Le Pen nous expose le programme de ’’fermeture’’ du Front National tout en essayant de nous faire croire que le FN serait prêt à négocier, mais sur des bases préalables unilatérales.

Car un tel programme suppose la sortie des accords de Schengen, la sortie de la zone Euro, voire de l’Union européenne ! Et à refaire l’Europe des Nations... et à perdre ainsi tous les bénéfices économiques qui vont avec l’Euro et l’Union.

En effet, sans l’Euro, nous serions beaucoup plus fragiles sur la scène internationale. Et, lors de la crise diplomatique irakienne de l’hiver 2003 alors que la France s’opposait aux Etats-Unis sur l’opportunité de prendre des sanctions contre le régime de Saddam Hussein, le Franc - sous la menace de spéculations ’’politiques’’ - aurait été ainsi dans une position bien délicate...

Et nous ne parlons pas même des bénéfices commerciaux que nos entreprises trouvent dans la suppression du système de changes lié à l’instauration du système euro, ce qui leur permet de réaliser des économies substantielles.

Le Fédéralisme, Ennemi du Front National

Dans son intervention, la représentante du FN a néanmoins exposé deux problèmes (i. e : la gestion de la zone euro et les questions liées à l’immigration), deux questions qui mériteraient effectivement d’être examinées très attentivement.

Des interrogations qui, en tout cas, montrent bien que les citoyens européens méritent, aujourd’hui, bien mieux qu’une Union qui se contenterait d’une seule gestion ’’gestionnante’’ de leurs problèmes.

En effet, contrairement à ce que propose Marine Le Pen, nous pensons qu’il faudrait effectivement mettre en place une Union politique qui ne s’arrête pas à la seule coopération entre Etats-Nations souverains.

Car la mise en place d’une Europe fédérale permettrait - notamment, entre autres choses - de mener une véritable politique d’immigration sur tout le territoire de l’Union européenne. Et, pareillement, de rendre plus efficaces, plus pertinentes et plus satisfaisantes l’ensemble des politiques communautaires construites autour de l’Euro.

Bref, il faut arrêter de dire que les ’’Européens’’ ne sont pas conscients des difficultés que rencontre aujourd’hui l’Union et que la seule solution envisageable à cet égard est le retour au bon vieil Etat-nation, replié sur lui-même, tel que le propose le Front national.

Car si nous sommes aujourd’hui pleinement conscients des difficultés aujourd’hui rencontrées effectivement par l’UE, nous n’en proposons pas moins une autre analyse et bien d’autres solutions que celles proposées par le Front national. Notamment par la mise en place d’une Europe fédérale.

Et, compte tenu des positions par ailleurs défendues par le FN sur bien d’autres sujets, nous aurions presque tendance à dire que si nos propositions sont à ce point combattues par le Front national, c’est très probablement que nous sommes sur la bonne voie...

- Illustration :

Le visuel d’ouverture de cet article est une photographie de Marine le Pen, document tiré du site www.votez2007.com.

Sources :

On retrouvera l’intégralité des propos de Marine le Pen sur le site Challenges.fr.

Mots-clés
Vos commentaires
  • Le 22 novembre 2006 à 09:23, par Catherine Guibourg En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Très bonne analyse Fabien, félicitations. La position de Marine le Pen est tellement caricaturale qu’elle prêterait à sourire. Mais elle surfe ainsi avec les « idées » les plus viles et démago du « peuple ». Il faut combattre absolument ce fléau, mais je ne vois pas d’autres armes que la pédagogie. Quel dommage dès lors que le populisme gagne et que la grande majorité des hommes/femmes politiques se laissent enfermés dans le débat nationaliste et la vision de la grande france éternelle/ magique/ donneuse de leçons à l’Europe et au Monde. Ce n’est pas comme celà que l’on va s’en sortir !

    Cordialement,

    Catherine

  • Le 22 novembre 2006 à 19:34, par Breizhmaine En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Cet article est absolument effarant. La fille du patron du FN veut en gros que la France, à l’origine de l’idée européenne (avec nos amis de la 1ère heure) sorte de tous les systèmes européens mis en placve depuis 50 ans. Ceci est non seulement innacepteable mais encore totalement irréaliste. A l’heure de la mondialisation, comment la petite France du Borgne de la Trinité pourra-t-elle résister aux grandes puissances et à l’Europe elle-même ? C’en sera fini de notre pays, nous serons tout bonnement rayés de la carte des puissances qui comptent.

  • Le 23 novembre 2006 à 12:26, par JEANDOUDOU En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    D’abord restons correcte IL FAUT RESPECTER TOUT ETRE HUMAIN ! (qu’il soit handicapé ou non.) Personnellement j’ai perdu mon emploi à cause d’une délocalisation (mon patron est parti en Europe de l’Est avec son usine qui employait une trentaine d’ouvriers...) Alors vous comprendrez pourquoi je ne peux pas être pour cette europe que l’on nous promettait porteuse d’emploi . D’autre part depuis l’euro les prix ont augmentés d’une façon vertigineuse. Et je suis pauvre moi. C’est pas de la politique politicienne, c’est pas de la propagande, c’est un fait bien réel. Quant à l’insécurité (plus de contrôle aux frontière) vous ne la connaissez pas car vous n’habitez pas dans les citées populaires comme moi. Ceci explique peut-être celà... MAIS LE MENSONGE N’A QU’UN TEMPS... Souvenez-vous. Merci.

  • Le 23 novembre 2006 à 12:44, par Ronan Blaise En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Catherine,

    Il est vrai que nous avons du mal à entendre parler de l’Europe dans cette campagne...

    Mais nous espérons bien sur le Taurillon faire connaître la position de tous les candidats sur cette question qui est si importante.

  • Le 23 novembre 2006 à 14:50, par Valéry-Xavier En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Cher Monsieur,

    En ce qui concerne la création d’emploi : la situation est très différente d’un pays d’Europe à l’autre. En effet, le marché de l’emploi reste essentiellement national, tout comme le droit du travail, les lois sociales ou la fiscalité des entreprises. On ne peut donc imputer uniquement à l’Europe ni à l’euro les difficultés françaises alors que d’autres pays voient des emplois se créer. Globalement, la mise en place du marché unique dans les années 1980 et 1990 a contribué à encourager l’activité et la création d’emploi même si la France n’a pas toujours su en profiter et reste aujourd’hui à un niveau de chômage élevé. J’ai mis moi-même un an avant de retrouver un emploi suite à un licenciement.

    Quant aux délocalisations, le phénomène a largement été exagéré par les médias. Il existe aussi des entreprises qui viennent s’installer en France et qui créent de l’emploi. La télévision n’en parle pas mais c’est tout aussi réel.

    Il existe certainement des mesures à prendre pour améliorer la situation mais je vous invite à ne pas confondre d’une part l’Union européenne qui est le cadre dans lequel la France et les pays voisins s’efforcent d’agit ensemble et les politiques menées qui contrairement à ce qui a pu vous être dit , ne sont nullement prédéterminées mais dépendent de choix politiques. Ce que demande ce magazine et l’association qui l’anime est que ces choix politiques soient réalisées de manières plus transparente et dépendent du résultat des élections européennes plutôt que de simple négociations entre ministres désignés lors d’élections dans un cadre purement national. Pour une politique européenne il nous faut une démocratie européenne.

    En ce qui concerne la mise en place de l’euro on ne peux pas dire que les prix ont augmentés de façon vertigineuse : je vous invite à vous documenter plus avant sur le sujet. Certes certains secteurs professionnels ont profité de ce passage pur augmenter leurs tarifs de manière abusive, au moment du passage à l’euro. Mais ce n’est pas en l’espèce la monnaie unique qui est en cause mais les professionnels en question d’une part et le gouvernement français de l’époque qui n’a pas mis en place de politique de contrôle des prix assez rigoureuse pour contrer ces abus.

    Par ailleurs l’inflation n’a pas augmenté de manière significative. L’augmentation perçue des prix ne concerne pas l’économie dans son ensemble mais certains produits de consommation courante. Si la cigarette a augmenté ce n’est pas à cause de l’euro mais des taxes dues à la politique hygiéniste de tous nos gouvernements, si l’essence a augmentée ce n’est pas la faute de l’euro mais de la forte demande en énergie des économies émergentes au niveau mondial. Au contraire l’euro a eu un rôle protecteur en l’espèce puisque nosu payons le pétrole en dollar et que le dollar est faible face à l’euro.

    En ce qui concerne l’Europe vous découvrirez facilement après examen que le mensonge vient plutôt de ceux qui font l’amalgame entre des thèmes qui n’ont rien à voir entre eux et qui propagent de fasses rumeurs sur le sujet. Je ne suis pas pour ma part un fan du traité constitutionnel européen, qui n’apporte que des réponses encore insuffisances à l’impérieuse nécessité de construire une Europe politique et démocratique, mais on ne peut que regretter que la campagne de ses adversaires, qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche, ait été basé sur une falsification massive de la vérité. Profitant de la faible information de nos concitoyens sur ces questions (dont tous nos dirigeants successifs sont gravement coupables) ils en ont profité pour les abuser par des déclarations qu’ils savaient fausses. Ce comportement, sur un sujet que je connais bien, m’incite à ne leur faire aucune confiance pour les sujets que je connais moins. Bien sur, ces gens là n’ont aucun avenir politique et l’Europe sera relancée car comme vous le dites, le mensonge n’a qu’un temps ou plus exactement comme disait Lincoln : « You can fool some of the people all the time and all the people some of the time but you cannot fool all the people all the time » (Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps et tromper tout le monde de temps en temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps). Il serait temps que les démagogues dangereux qui colportent les pires affabulations sur l’Europe s’en souviennent.

    Quant à l’insécurité, la question n’a rien à voir avec l’Europe. Je suis cependant pour ma part persuadé que les "réponses" prônées par l’extrême droite sont à la fois inefficaces et immorales et qu’il convient de les combattre avec la plus sévère rigueur.

    Meilleures salutations.

  • Le 23 novembre 2006 à 18:42, par Fabien En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    C’est dommage pour vous mais je connais bien le problème des cités populaires Monsieur, y ayant tellement trainé que je connais aussi bien les cités du 93, du 92, de Marseille et de La Rochelle...

    Le contrôle aux frontières ne résoudra pas le pb de l’immigration. En revanche, j’espère que vous avez vu dans mon article que je ne nie pas ce « problème », j’en appelle justement à plus d’Europe.

    Si les prix ont augmenté (je partage votre ressenti même si les chiffres de VXL sont également vrais, paradoxe quand tu nous tiens), mais n’oubliez pas que lors de la guerre en Irak, nous étions bien contents d’avoir l’Euro pour ne pas voir les multinationales américaines venir faire pression sur le Franc et donc sur la politique de notre gouvernement...

    Dernière chose, si votre patron avait été encore plus avide et était parti en Asie, cela aurait-été de la faute à l’Europe aussi ?

    Ne simplifions pas les choses, ce n’est pas parce que l’Europe politique se fera que nous aurons tous un bon emploi bien payé et que nous gagnerons au loto.

  • Le 23 novembre 2006 à 20:16, par Ali Baba En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Excellent article Fabien, qui analyse sans a priori les idées du Front National pour leur apporter une réponse argumentée et précise. Il est important je crois d’expliquer aux électeurs pourquoi le Front National apporte de mauvaises réponses aux bonnes questions, et non plus de se contenter de montrer ce parti du doigt.

    Car les citoyens s’en aperçoivent de plus en plus, le FN pose réellement les bonnes questions, que les politiciens de droite comme de gauche ont éludé pendant vingt ans. Il est donc important que ces mêmes citoyens soient aussi conscients que les réponses que propose le FN sont inacceptables, et qu’il existe d’autres réponses possibles. C’est pourquoi je me réjouis de la percée de François Bayrou dans les sondages.

  • Le 6 décembre 2006 à 21:04, par Fabien Cazenave En réponse à : Carton rouge à Marine Le Pen

    Pour info, voici les derniers propos tenus par Marine Le Pen dans l’émission politique de Christophe Barbier sur LCI (peu après les « fêtes » BBR) :
     « Le Parlement Europpéen est toujours présent en terme de lâcheté »
     « L’Europe veut détruire les services publics »
     « Les partis d’extrême droite en Europe sont souvent des gens très biens »

    Bref, que du bonheur frontiste : anti-parlementarisme + complot supra national + connivence politique avec des gens pas trop fréquentables...

Vos commentaires
modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom