Imagine ton futur : Pourquoi ce programme L’Europe à l’Ecole ?
Louise Ferry : Notre association milite pour une Europe plus accessible, plus proche des citoyens. Il nous paraissait essentiel de diffuser l’information auprès des jeunes.
Imagine ton futur : Comment se passent vos interventions ?
Louise Ferry : Nous sommes deux ou trois étudiants ou jeunes actifs. Ce n’est pas un cours mais un débat. Nous cherchons à montrer aux élèves le chemin parcouru en Europe depuis cinquante ans. Avec des témoignages ou des films, nous leur faisons découvrir les pays membres de l’Union, nous leur parlons aussi des institutions.
Imagine ton futur : Les collégiens et lycéens que vous rencontrez sont-ils intéressés par l’Europe ?
Louise Ferry : Le fait de voyager, étudier ou vivre une expérience professionnelle à l’étranger les intéresse énormément. Mais à part le programme Erasmus qu’ils connaissent grâce au film L’auberge espagnole, ils ne sont pas au courant des possibilités qui s’offrent à eux. Ils sont partants mais manquent d’informations.
Imagine ton futur : Est-il indispensable de vivre une expérience européenne ?
Louise Ferry : On a tout à y gagner. Sur le plan personnel, c’est un enrichissement qui permet de s’ouvrir aux autres, de vaincre ses préjugés, créer des liens, tisser des réseaux, gagner en confiance et en indépendance… Quel que soit le projet professionnel, ça ne peut être qu’un plus.
Imagine ton futur : Que faut-il changer pour améliorer la mobilité des jeunes Français en Europe ?
Louise Ferry : Les programmes de mobilité concernent peu de jeunes. Certains, comme Erasmus, restent élitistes. La reconnaissance du séjour à l’étranger n’est pas systématique, et il faut parfois repasser son examen en rentrant en France. Il faudrait que les partenariats entre les universités se développent, et harmoniser les cours. Une année d’études à l’étranger devrait être systématique et pas seulement réservée aux élèves de Sciences Po ou des grandes écoles de commerce.
Le Taurillon remercie le magazine « Imagine ton futur » de nous avoir permis de reproduire leur interview.
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