2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

, par Laurent Nicolas

2009, l'année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

Sylvie Goulard a été réélue à la tête du Mouvement Européen-France le 13 décembre dernier. Son nouveau mandat s’ouvre à la veille des européennes de Juin, des élections décisives pour l’avenir de l’Europe politique pour lesquelles le Mouvement Européen est attendu au tournant.

Taurillon : Vous venez d’être réélue à la tête du Mouvement Européen France. Qu’est-ce qui a motivé votre candidature ?

Sylvie Goulard : Le mandat est de deux ans ; c’est court. L’enjeu européen reste immense. Et c’est une aventure humaine formidable ; j’ai beaucoup appris, notamment en allant sur le terrain, dans les régions ; j’y ai rencontré des personnes qui ont envie de débattre d’Europe, de comprendre et qui, le plus souvent, restent sur leur faim parce que les autorités et les médias n’en parlent guère.

J’ai hésité car la pédagogie de l’Europe exigerait plus de moyens. Mais, dans le doute, il m’a paru plus utile de continuer à agir, tout en ayant conscience de la modestie de notre impact, plutôt que de gémir.

Taurillon : Votre nom a circulé dans la presse avant la nomination de Bruno Le Maire à la succession de Jean-Pierre Jouyet au poste de secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Si l’Elysée vous a effectivement contacté, pourquoi avez vous refusé ? Et si tel n’a pas été le cas, auriez vous accepté de rentrer au gouvernement si l’opportunité s’était présentée ?

SG : Je ne commente pas les rumeurs. Je ne fais pas de politique fiction.

Taurillon : Les élections européennes de juin prochain sont un enjeu de taille pour l’avenir de l’Europe politique. Comment comptez-vous mobiliser les sections locales du ME, pour animer le débat dans chaque circonscription ?

SG : Nous avons choisi deux orientations :

encourager des débats de fond, partant des préoccupations des Français et des autres ressortissants communautaires : le pouvoir d’achat, la réaction à la crise mondiale, le climat, les enjeux énergétiques, la mobilité etc. Afin de faire prendre conscience que l’Union européenne a son rôle à jouer, sur tous ces sujets, en liaison avec les Etats même si, dans certains domaines, ce sont eux qui sont compétents. En tout cas, nous voudrions inciter les électeurs à sortir des généralités et poser des questions de fond. Nous allons aussi interpeller les sortants, sur leur bilan et inviter les nouveaux candidats à faire connaître leurs idées.

rendre le débat aussi européen que possible ; notre but est d’éviter qu’un scrutin aux enjeux européens ne soit ramené à des querelles partisanes franco-françaises ; d’où notre souci d’associer autant que possible les ressortissants communautaires vivant dans notre pays.

Taurillon : Le Mouvement Européen-France a lancé une campagne en forme de réponse aux accusations de « déficit démocratique » de l’Union européenne. Sur son blog Jean Quatremer a présenté l’affiche de la campagne et à lire les réactions des internautes, elle est loin de faire l’unanimité. N’avez-vous pas peur que les images de dictatures mises en scène sur l’affiche ne prennent le pas sur votre message ?

SG : Nous ne cherchons pas l’unanimité sur notre campagne ; nous voulions inciter les citoyens à réfléchir : cette série de réactions, positives et négatives, montre que nous avons atteint notre but. L’UE a besoin de débat, de vie, de controverses.

Volontairement, les images sont fortes. Les pro européens se sont souvent cantonnés dans une iconographie de type « petits enfants tenant des ballons bleus », tandis que les eurosceptiques, sans retenue, assénaient brutalement des contre-vérités. L’une des pires, nous a-t-il semblé, est celle qui consiste à dire que l’Union européenne n’est pas démocratique. Quiconque connaît son fonctionnement sait que c’est faux. Quiconque voyage dans le monde ne peut qu’avoir honte de proférer ce genre d’ineptie. La démocratie européenne n’est pas parfaite, certes, mais aucun système juridique ne l’est. Et à tout prendre, il fait meilleur vivre dans l’Union européenne qu’en bien des endroits de la planète.

Si les images de dictature prennent le pas sur les critiques mesquines de tel ou tel disfonctionnement européen, nous aurons, là aussi, atteint notre but : gardons à l’esprit que nous vivons dans un monde dangereux où des extrémistes veulent propager par la force leurs idéologies ou intégrismes religieux, où des pays pratiquent la peine de mort et bafouent les droits de l’homme, où le climat se dérègle. Au moment de voter, pensons-y justement, et renforçons l’UE pour qu’elle agisse pour les valeurs auxquelles nous croyons.

Un mot de la conception de cette affiche ; nous sommes une petite association qui fait avec les moyens du bord ; certaines photographies auraient été plus belles mais elles coûtent des fortunes. J’admets aussi que le mot « Europe » est moins précis que celui de UE mais il est employé dans le langage courant. Nous visons le grand public, pas les spécialistes.

Taurillon : Pour beaucoup la Commission Barroso a été une commission timide, peu politique et trop technocrate. Ces critiques sont-elles fondées à vox yeux ? Que faudra-t-il au prochain président de la Commission pour changer cette image ?

Depuis des années, je conteste certains choix faits par cette Commission [1] ; il n’était pas nécessaire d’attendre la crise actuelle pour voir les failles. Pour la prévenir, il aurait même été avisé de s’en rendre compte plus tôt : priorité à la dérégulation et dénigrement de l’œuvre réglementaire accomplie pendant des décennies ; priorité donnée à la stratégie de Lisbonne (non-conforme à la méthode communautaire), non contraignante, produisant peu d’effets alors que des réformes structurelles étaient indispensables ; refus de mener les combats pro-européens : M. MacCreevy n’est jamais venu en France en 2005 expliquer que M. Bolkestein était son prédécesseur ; M. Barroso ou Mme Kroees ont également brillé par leur absence alors que la concurrence était attaquée de toutes parts et assez sottement. Si certains dossiers (énergie-climat par exemple) ont été bien menés, les orientations générales rendent le bilan vraiment mitigé.

Mais ne vous méprenez pas : ce n’est pas un excès de technocratie, c’est un dévoiement politique, un choix implicite lié aux orientations politiques du Président, avec l’appui de nombreuses capitales. N’oublions pas que M. Barroso Premier ministre du Portugal était, en 2003, favorable aux vues de Georges w Bush sur l’Irak comme en matière économique. Il a pris maintes fois position pour « l’égalité des Etats », concept plus adapté à l’Assemblée générale des Nations Unies qu’à l’Union européenne. Pourquoi Français et Allemands l’ont-ils finalement soutenu en 2004 ? Mystère et boules de gomme. Il parle bien français, a des talents de communiquant mais son message n’était pas franchement le nôtre !

Et cette ligne idéologique a été renforcée par le fait que le collège des commissaires ne travaille plus guère de manière collective ; là aussi, le dévoiement est grave et avéré. 27 commissaires, des réunions du mercredi matin de plus en plus courtes, et un verrouillage des discussions. En dépit de l’action de quelques commissaires courageux et du travail de fonctionnaires qui essaient de faire de leur mieux, on voit le résultat.

Maintenant M. Barroso a fait, avec habileté, un tour à 180 degrés : en quelques semaines, il est devenu le chantre de l’intervention étatique, de la régulation. Jamais au grand jamais, il n’a été outrancièrement libéral…C’est cocasse ! Nombre de gouvernements aussi ont jeté leurs convictions antérieures par-dessus bord. La confusion règne.

En tout état de cause, le Conseil européen des 11 et 12 décembre a porté à la Commission un coup fatal : cet organe aura durablement 27 commissaires ; « nationalisée », elle change de nature. Ce sera le secrétariat administratif du Conseil, comme durant ces dernières semaines, sous Présidence française.

La désignation du Président de la Commission – alors que les traités n’imposent pas cette condition ! – parmi les anciens membres du Conseil européen constitue une erreur stratégique. Avec ces critères ni Hallstein, ni Delors n’auraient jamais eu le job. Si le prochain Président de la Commission est choisi de la même manière, si tant d’Etats et tout le PPE soutiennent M. Barroso avant même qu’un bilan sérieux de sa présidence – réalisations et erreurs - ait été fait, il ne sert à rien espérer changer son image.

La vérité, c’est qu’au lieu d’avoir l’organe restreint, de « commando » dont l’UE aurait besoin dans la crise, on aura une enceinte lourde, peu à même de décider. J’espère qu’ils ont prévu l’achat de crayons de couleurs pour occuper tous les commissaires dont le portefeuille est inexistant car, en l’état des compétences communautaires, il n’y a pas une trentaine de fonctions. Les « petits » pays, Irlande en tête ont choisi une victoire optique – être dans la Commission – plutôt que leur intérêt de long terme : une Commission forte.

Que les Irlandais aient obtenu cette concession après une campagne référendaire terne où les pro Européens, notamment le commissaire national, ont été aussi catastrophiques, est tout bonnement lamentable. C’est comme si le Conseil européen avait écrit noir sur blanc : nous donnons une prime à ceux qui préfèrent être « représentés » par un national, même peu compétent et guère engagé, que faire confiance à un ressortissant d’un autre Etat membre. Pour ma part, je préfère un commissaire à la concurrence italien ou polonais qui tient tête aux Américains parce qu’il est compétent et courageux plutôt qu’un Français qui serait un pleutre.

Les gouvernements sont en train de démolir définitivement l’institution qui a porté la construction communautaire pendant des décennies, l’arbitre entre grands et petits, le défenseur de l’intérêt commun. Le seul espoir communautaire reste au Parlement. Une nouvelle ère commence. Monnet avait d’ailleurs prédit dans ses Mémoires que cette forme d’organisation européenne serait sans doute transitoire. Reste à trouver les personnalités capables de porter la transition entre deux mondes.

- Illustration : Sylvie Goulard, photo John Foley, agence Opale

- Source : Site personnel de Sylvie Goulard

Notes

[1voir Le Coq et la perle, Le Seuil 2007

Vos commentaires
  • Le 5 janvier 2009 à 16:15, par Laurent Leylekian En réponse à : Bravo

    Absolument Bravo !

    Une analyse percutante et lucide de la situation : comme le souligne Sylvie Goulard, ce n’est pas un excès de technocratie qui a conduit à cette logique de renationalisation mais bien un dévoiement politique des objectifs et de la méthode européenne.

    Seule remède, que n’aborde pas Sylvie Goulard (mais on lui pardonne vus les échecs référendaires de la constitution européenne et du traité de Lisbonne), un renforcement de la démocratie européenne.

    A cet égard, il serait faut de croire qu’un renforcement du rôle du PE serait suffisant : car loin des yeux des citoyens de l’Union, les eurodéputés ont un peu tendance à se laisser aller eux-aussi à diverses inclinations contre nature ! A quand une vraie politique de communication européenne à destination des citoyens ?

  • Le 6 janvier 2009 à 16:31, par Ronan En réponse à : 2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

    Il est tout de même étonnant (et extrêmement contradictoire) de dire d’une part - non, non, non - qu’il n’y a pas de déficit démocratique européen et de dire, d’autre part qu’on a là une « commission timide, peu politique et trop technocrate » (sic). Comme si l’un n’allait pas sans l’autre...

    Car, s’il existe vraiment - sous jacente aux débats nationaux - une opinion publique européenne en gestation, si on veut vraiment la faire émerger et si on veut vraiment avoir une Commission qui soit - demain - autre chose que le seul secrétariat des Etats-membres, alors on a tout intérêt à tenter de mobiliser les électeurs pour essayer de changer les choses...

    Or, je m’interroge sur la pertinence d’une campagne qui dit aux électeurs - en substance - « vous n’avez pas vraiment de problème (avec la démocratie européenne), mais déplacez donc vous pour voter (quand même) ». Alors qu’il me semble qu’il serait beaucoup plus mobilisateur et qu’il vaudrait donc mieux dire à nos contemporains : « vous avez un gros problèmes ( de déficit démocratique en Europe), courrez donc vers les urnes pour le régler vous même »...

    Mais maitenant, tout dépend effectivement ce que l’on veut faire : prolonger le statu quo - bon gré / mal gé - ou vraiment réformer les choses en profondeur. L’opinion publique est un formidable levier politique. Dommage de ne pas davantage en profiter (ne serait-ce que pour tenter d’imposer dans le débat des sujets de réforme sensibles...).

    Car que le Mouvement européen se rassure : s’il ne tente pas le coup, les partis - eux - ne le feront certainement pas non plus...

  • Le 6 janvier 2009 à 17:05, par Laurent Nicolas En réponse à : 2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

    « commission timide, peu politique et trop technocrate », c’est dans ma question, ce ne sont pas les propos de Sylvie Goulard. Pour le reste, tu caricatures, je trouve, la campagne du ME : le message n’est pas "tout va bien dans la démocratie européenne, mais allez voter quand même" ; c’est au contraire "vous êtes en démocratie, vous avez le droit de vote aux européennes, alors allez voter pour régler les problèmes existants au lieu de sans cesse râler contre l’Europe". J’ai pas l’impression que le ME nie l’existence des dysfonctionnements de la démocratie européenne, ils se contentent de rappeler que, malgré tout, on a le droit de vote en juin.

  • Le 7 janvier 2009 à 05:53, par Martina Latina En réponse à : 2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

    Bon vent à Sylvie Goulard et au Mouvement Européen pour préparer une « ère nouvelle » et pour réaliser les projets visionnaires de Jean Monnet : bref, pour mener une campagne 2009 qui ne soit rien moins que « pleutre », mais digne du Parlement Européen comme de la paix inscrite dans le nom d’EUROPE depuis les origines !

  • Le 7 janvier 2009 à 13:28, par Ronan En réponse à : 2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

    Et bien Non, je suis désolé mais là ça ne va pas du tout.

    Voilà une campagne qui aura pour simple résultat que de conforter tout le monde dans ces certitudes antérieures : ceux qui pensent que la démocratie européenne est (certes) plus sympathique que le néo-stalinisme nord-coréen applaudiront des deux mains (à une comparaison qui n’est pas nécessairement de très bon goût...) ; et ceux qui relèvent pourtant - à très juste titre - l’actuel déficit démocratique européen n’en seront que plus choqué encore par le déni du réel et la cécité ainsi (délibérément ?) affichée.

    Si on veut vraiment transformer des eurocritiques sincères en eurosceptiques définitifs, il n’y a plus qu’à multiplier les boulettes de ce type.

    Une fois de plus, au Mouvement Européen on a voulu se faire plaisir... en ne prêchant que des convaincus (à savoir le petit tiers incomprésible d’ "européens convaincus" de l’opinion publique). Tout en oubliant que la majorité de l’opinion publique est aujourd’hui composée de gens franchement hostiles à l’Europe ou d’indécis encore à convaincre, sans parler de tous les "déçus de l’Europe" qu’il faut aujourd’hui - après quinze ans d’âneries sur la forme et sur le fond (de l’après-Maastricht au Traité de Lisbonne, en passant par le sommet de Nice et la campagne du TCE...) - tenter de "ramener à la maison"...).

    Or, une campagne politique, ça sert surtout à faire bouger les lignes, pas enfoncer des portes ouvertes ; l’UE est une démocratie : So what quand on refait voter les peuples qui ont dit NON jusqu’à ce qu’ils disent OUI ?! So what quand le dit Parlement n’en n’est réduit qu’à timidement formuler des voeux sans aucune valeur juridique (et dont les chefs d’Etats se foutent en fait pas mal...) sur tout un tas de questions pourtant de toute première importance ?! (élargissement, institutions, etc)

    Or je vous paries mon billet qu’une campagne de ce type mobilisera donc surtout les eurosceptiques : tous ceux qui auront eu ainsi le sentiment qu’on cherche franchement à se payer leur tête ; et qui auront été choqués par ce qu’ils percevront (à juste titre ?) comme de la "propagande" (et ainsi confortés dans leur point de vue que l’européisme - incapable d’autocritique et tombé amoureux de lui-même - est, décidément, complètement aveugle...).

    Plutot que d’encourager les gens à aller voter (au fait : pour qui et pour quoi ?!) (Pour les eurosceptiques ?!) si le Mouvement européen veut vraiment ramener les citoyens vers les urnes, que n’attend-il donc pas pour lancer une thématique mobilisatrice ?! Que n’attend-il donc pas pour essayer d’imposer son agenda - s’il en a seulement un - aux partis politiques ?!

    Une fois encore : si le Mouvement européen ne prend pas le devant et ne pose pas très clairement la question de la démocratie en Europe, personne d’autre qu’eux ne le fera (et surtout pas les partis...). Sauf, bien entendu, les partis eurosceptiques : qui feront d’ailleurs leurs choux gras là-dessus...

    Et si - une fois de plus - il ne fait pas preuve de davantage d’audace, le Mouvement européen se prendra e encore à nouveau dans les gencives les critiques systématiquement émises à son égard depuis toujours (et que j’ai entendu et subi sur tous les marchés - en long, en large et en travers - pendant toute la campagne référendaire de 2005) : pas d’ambition ni d’idée claire, pas d’audace, béni "oui-oui" européistes et par principe (finalement toujours d’accord avec tout, quoi qu’on propose...) et supplétifs "mous" des partis de gouvernement dès qu’il s’agit de parler un peu d’Europe (et je vous passe le couplet sur les relations incestueuses entre partis politiques de gouvernement et Mouvement européen, relations qui - peut-on entendre ici ou là - le "ligotent" et l’empêchent de faire preuve d’audace...).

    Bon sang, maintenant qu’il sait enfin de quel genre de critiques est-il l’objet, mais qu’est-ce qu’attend donc le « Mouvement européen » pour devenir enfin une formation critique, voire protestataire, contestant enfin la situation actuelle avec la virulence qu’elle mérite pour demander enfin l’essentiel : "PLUS d’EUROPE !!!" : une Europe plus juste, plus solidaire, plus transparente, plus démocratique (comme on le disait encore sur nos fameuses belles affiches vertes, il n’y a pourtant pas si longtemps, aux « JE-France »).

    En résumé : le seul moyen de vraiment faire progresser l’Europe, c’est surtout de dire qu’on n’est pas content (et qu’on en veut beaucoup plus, plus, plus !!!).

  • Le 7 janvier 2009 à 15:29, par Fabien En réponse à : 2009, l’année chargée de Sylvie Goulard et du Mouvement Européen-France

    En même temps, Ronan, tu as toi un point de vue de quelqun qui a déjà réfléchi à la question de la construction européenne... La question du vote est autre chose que ce que tu proposes quant au contenu.

    J’attends avec impatience de voir ce que tu vas faire en Seine-Maritime concrètement. ;-)

    Toutes les bonnes volontés comme la tienne sont les bienvenues !

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