15 ans d’eurovision : Un concours entre géopolitiques et découvertes musicales

, par Alexis Vannier, Quentin Joigneaux

15 ans d'eurovision : Un concours entre géopolitiques et découvertes musicales
Amir (représentant français en 2016) lors de la grande finale

Depuis plus de 60 ans, le continent européen se retrouve tous les mois de mai pour s’affronter... sur la scène ! Le concours eurovision de la chanson est l’un des événements les plus suivis à la télévision avec une moyenne de 200 000 000 téléspectateurs. Parce qu’il réunit plusieurs États européens aussi divers que la Russie, Saint-Marin et l’Islande, le concours est sujet à de nombreuses controverses politiques, linguistiques mais a également donné lieu à des prestations scéniques aussi délirantes qu’époustouflantes. Petite rétrospective des 15 dernières années à l’Eurovision !

15 ans vus par la France

De 2005 à 2020, la France a vécu beaucoup de hauts et de bas concernant sa relation avec le concours. Sur 15 ans d’eurovision, elle a su retrouver récemment l’engouement autour de sa participation.

Nous pouvons remarquer cela au travers des audiences que connaissent les différentes éditions sur le territoire. Sur les 15 années de diffusion, 2009 semble se détacher particulièrement, 5 700 000 téléspectateurs français étaient, en effet, devant leurs télévisions afin d’assister à la 8ème place de Patricia Kaas. Cet engouement pour le concours, perdu lors des éditions de 2013 et 2014, semble être revenu depuis notamment 2015, année du passage du concours de France 3 à France 2.

Un certain retour de l’espoir français sur ces 15 ans, surtout depuis 2016. Effectivement, la place d’Amir au concours n’a forcément été ignorée par personne. Une 6ème place amplement méritée avec un score de 257 points, le jury et le public l’ayant placé dans le top 10. Amir confiait d’ailleurs lors d’une interview avec Paris Match que “Notre mission était de revenir la tête haute. Dans l’univers de l’Eurovision, la France était considérée comme quasi-inexistante. Mais une fois en Suède, j’ai senti la ferveur de la presse étrangère. Donc, oui, je suis fier de ma prestation. C’était un réel plaisir de représenter la France.”, un plaisir probablement partagé par tous les fans du concours en France, heureux de voir la France de retour du côté gauche du tableau des scores.

La France au concours eurovision sur cette période, ce sont des chansons engagées, comme “Mercy”, interprétée par Madame Monsieur en 2018, ou encore “Roi” de Bilal Hassani en 2019. C’est également un grain de folie, avec les Fatals Picards en 2007 ou encore la musique “Moustache” par Twin Twin en 2014, qui nous a valu notre seule dernière place en finale. Mais ces 15 années ont eu également leur lot de déceptions… des chansons prometteuses, de grands artistes, des favoris du concours, qui finalement n’ont pas su sortir du lot lors du vote, nous pensons notamment à Amaury Vassili en 2011, Jessy Matador en 2010, mais également Bilal en 2019, sur qui beaucoup avait reposé leurs espoirs.

15 ans de gagnants

Le concours de l’eurovision, c’est avant tout des gagnants. Chaque édition connaît son gagnant, que ce soit la musique avec le plus beau message, ou celle avec le plus d’énergie, toutes les éditions ont connu la scène du levé de trophée.

La Suède détient le plus grand nombre de victoires sur ces 15 dernières années, avec 2 victoires, l’une en 2012 avec Loreen et son titre “Euphoria”, l’autre en 2015 avec Måns Zelmerlöw et son titre “Heroes”. 2 victoires qui confirment la place assez importante qu’occupe la Suède dans ce concours, un pays souvent accusé de favoritisme lors des votes du jury et qui subit depuis 2018, un certain rejet par le vote du public.

Dans les gagnants du concours, nous retrouvons tous types de pays, des scandinaves aux Balkans, en passant par l’Europe de l’Ouest, tout le monde semble avoir brandi des trophées.

Des musiques engagées qui semblent avoir su accrocher le public. Nous pouvons noter Molitva par la serbe Marija Šerifović, une chanson traitant d’amour et une mise en scène interprétée par certains comme défendant la cause LGBT dans une période où, dans les Balkans, ce sujet semblait encore difficile à aborder. Mais c’est également, dans un thème plus dansant, que Toy s’est démarquée. En surfant sur la vague de #MeToo, la chanson de Netta, la représentante israélienne, a su séduire le public en 2018.

Avant l’instauration du nouveau système de vote en 2016, le record du nombre de points obtenus était détenu par le norvégien Alexander Rybak, gagnant de l’édition 2009 avec son titre “Fairytale”, pratiquement détrôné par la suédoise Loreen en 2012. C’est finalement en 2017 que son règne prendra fin, avec la victoire incontestable de Salvador Sobral et sa douce chanson “Amar Pelos Dois”, qui détient aujourd’hui le record avec un score de 758 points.

Des victoires sont devenues des emblèmes du concours, l’original groupe finlandais de rock Lordi a su s’imposer comme un monument du concours, ils avaient remporté l’édition de 2006 avec leur titre “Hard Rock Hallelujah”, mais celle qui a su devenir une vraie star du concours, c’est Helena Paparizou. En effet, après avoir donné la victoire à la Grèce en 2005, elle a sans aucun doute réussi à s’imposer comme une figure de la marque Eurovision.

Des victoires qu’on pourrait dire inattendues ont également fait leur apparition sur ces 15 années. Des gagnants qu’aucun bookmarker ne pouvait voir arriver, et ne pouvait prédire. C’est le cas notamment des azerbaïdjanais Ell et Nikki, qui ont remporté le concours 2011 avec leur titre “Running Scared”. En effet, alors que la France et le Royaume-Uni se battaient dans les paris pour la victoire, c’est finalement le sublime duo de l’Azerbaïdjan qui a su se démarquer. En 2010, même si elle occupait la première place dans les booking, l’Allemagne a su créer la surprise avec son tube “Satellite” interprété par l’artiste Lena Meyer-Landrut. En effet, beaucoup de fans voyaient Safura prendre le trophée pour l’Azerbaïdjan, mais c’est finalement Lena qui, avec sa chanson entraînante, a su s’attirer la sympathie du public et des jurys.

D’autres gagnants ont marqué ces 15 années, des artistes comme Dima Bilan, en 2008, qui avait interprété “Believe” accompagné d’un patineur sur scène. La victoire danoise de 2013 fût également marquante avec la chanteuse Emmelie de Forest et son titre “Only Teardrops”. Lorsque nous parlons des victoires de l’eurovision, on ne peut pas oublier la diva du concours du nom de Conchita Wurst, qui a offert en 2014 la victoire à son pays, l’Autriche.

Mais il existe des victoires qui ont pu être victimes de contestations. C’est le cas de l’Ukraine en 2016 par exemple, en effet, Jamala n’avait gagné ni le vote du public, ni celui du jury, certaines personnes ont donc contesté sa victoire et jugé le nouveau système de points comme injuste, notamment pour la Russie et l’Australie qui avaient chacun gagné l’un des deux votes. Plus récemment, en 2019, le chanteur Duncan Laurence a connu la même situation. Le Néerlandais, qui a offert sa première victoire aux Pays-Bas depuis 1975, ne gagnant aucun des deux votes, s’est rapidement fait juger comme non méritant de cette victoire. Pour les deux cas, l’UER a défendu ses vainqueurs, en affirmant que ce qui compte, c’est le résultat final.

15 ans de petits nouveaux

En 15 ans, le concours de l’Eurovision s’est élargi plus vite et plus loin que l’Union européenne. Ainsi, la Bulgarie et la Moldavie participent pour la première fois en 2005. Deux ans plus tard, c’est au tour de la Géorgie, de la Tchéquie et de la Serbie et du Monténégro après leur désunion en 2006. En 2008, les derniers européens à faire leurs débuts dans le concours sont l’Azerbaïdjan et Saint-Marin, le seul micro-État participant encore à l’Eurovision : Andorre, Monaco, le Liechtenstein et le Luxembourg ne participent plus ou pas (dans le cas liechtensteinois) pour des raisons financières. Marquons ici un temps d’hommage aux difficultés financières graves que traversent sûrement ces États…

En 2015, à l’occasion des 60 ans du Concours, les organisateurs décident d’inviter l’Australie, pays non européen à suivre le plus scrupuleusement le concours. L’invitation est depuis renouvelée chaque année et devrait l’être pour longtemps encore puisque le projet d’une déclinaison asiatique de l’Eurovision ne parvient pas à voir le jour depuis près de cinq ans. Cette participation océanique ne contribuera pas à éteindre le débat sur les frontières floues de l’Europe…

Notons qu’en 2018, le concours Eurovision consacré aux juniors a accueilli des délégations des Pays de Galles et du Kazakhstan. S’il n’est pas encore question de leur participation au concours originel, c’est assurément un premier pas. S’agissant du Kosovo, une motion proposant d’abolir la condition d’adhésion à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), organe de l’ONU, pour rejoindre l’UER, incarnation européenne de l’UIT, a été rejetée par les diffuseurs européens en juin 2019. En effet, quinze États (dont la Serbie, l’Espagne, la Moldavie, la Russie, Chypre…) membres de l’Union Européenne de radio-télévision (UER), l’organisateur du concours, ne reconnaissent pas l’indépendance du Kosovo.

15 ans de langues

En 15 ans, peu de changements concernant les langues chantées à l’Eurovision. En effet, depuis 1998 et la fin de l’obligation pour les délégations d’utiliser leur langue officielle, l’anglais est devenu prépondérant. Ainsi, la langue de Shakespeare est utilisée dans au moins 2/3 des chansons, quand ce n’est pas 85%. Certaines années pourtant les européens ont l’occasion d’entendre des langues régionales inconnues hors de leurs frontières : Tahitien en 2006, Oudmourte en 2012, Tatar de Crimée et Grec pontique en 2016 ou encore Abkhaze en 2019.

Si certaines délégations contraignent leurs candidats à chanter dans leur langue nationale (Albanie, Monténégro ou encore Serbie), on voit mal comment un Français pourrait se passer de Molière pour représenter les Bleus à l’Eurovision, vu notamment le scandale qu’avait provoquée la chanson entièrement anglophone de Sébastien Tellier en 2008, mais également la chanson qui devait être interprétée en 2020, dont l’anglais avait « cassé les oreilles » du ministre de la culture.

Si l’on regarde plus attentivement, on peut voir que les États du Sud et des Balkans sont ceux qui utilisent le plus leur langue nationale, mis à part l’archipel anglophone. L’Italie réalise régulièrement de belles prestations en Italien alors qu’une chanson serbe a gagné en 2007 et une portugaise en 2017. Quand les Latins font de la résistance, le Nord et l’Est ne parlent plus qu’anglais. La Suède a abandonné le Suédois en 1998, la Lettonie n’a utilisé sa langue qu’une fois alors que le Maltais et l’Azéri n’ont jamais retenti sur la scène de l’Eurovision.

L’utilisation de l’anglais, compréhensible par de nombreux téléspectateurs, représente assurément une chance supplémentaire de gagner. Néanmoins, il est légitime de s’émouvoir de cette surreprésentation de l’anglais au détriment des autres langues du continent. Jamais à court de prestations scéniques ou musicales ébouriffantes, le Concours Eurovision de la chanson devrait préserver son rôle de catalyseur de curiosités culturelles.

15 ans de scandales

Malgré les tentatives de l’UER de faire passer le concours eurovision pour un simple concours musical, les scandales autour de la compétition font sans cesse leur apparition. Certains semblent être moins importants que d’autres, mais entachent tout de même l’image de l’événement.

Certains conflits restent faibles en impact sur l’image de l’eurovision, des accusations de plagiats en passant par des simples manquements aux règles du concours, ou des problèmes avec les artistes, ces incidents agissent certes sur le fonctionnement de l’édition, mais peu sur l’image que tente de défendre un concours comme celui-ci. Nous pouvons citer comme exemple, le scandale autour de David Brandes, auteur de deux musiques de l’édition 2005, accusé d’avoir truqué la vente de disque de l’artiste Gracia, ou encore, la participante islandaise de 2006, Silvia Night, qui s’avérera être un personnage un peu trop extravagant pour les fans du concours et les médias sur place, choqués par la plupart de ses happenings, elle fut huée en arrivant sur scène.

Certains conflits plus importants peuvent pourtant apparaître lors du concours, susceptibles de venir ternir l’image que tente de donner l’UER. En 2009, le conflit entre la Géorgie et la Russie se fait sentir. En effet, la Géorgie, qui ne souhaitait pas participer en Russie, change finalement d’avis et choisi le groupe Stefane & 3G pour interpréter “We Don’t Wanna Put In”. Cette musique a rapidement fait parler d’elle et scandalisé la délégation russe. Jugée moqueuse et politique, et après plusieurs plaintes contre la participation du groupe, la Géorgie se retire finalement du concours.

L’édition 2012 du concours a su créer un certain climat politique tendu dans les rangs des superviseurs. En effet, la tenue de l’événement en Azerbaïdjan a créé de nouveaux débats autour des politiques menées par le pays. Des grandes questions se posent autour des droits de l’Homme dans le pays. Des gens voient cet Eurovision comme une possibilité pour le pays de le remettre sur le devant de la scène, et cacher les polémiques qui l’entache. C’est d’ailleurs Loreen, gagnante du concours, qui avait rencontré des militants pour les droits de l’Homme, geste qui avait été critiqué car le concours est apolitique. La porte-parole allemande, Anke Engelke, s’illustrera en faisant allusion aux problèmes concernant les droits de l’Homme en Azerbaïdjan en déclarant : « Ce soir, personne ne pouvait voter pour son propre pays. Mais il est bon d’être en mesure de voter. Et il est bon d’avoir le choix. Bonne chance pour votre voyage, Azerbaïdjan. L’Europe vous regarde ». Les tensions montantes avec l’Iran, jugeant le concours comme une “parade gay” ne viendra pas améliorer la situation. Des injures auxquels a dû faire face Conchita Wurst, cible de critiques vives et de remarques déplacées mais également d’acte sévères de différentes chaînes de l’UER désirant la censurer.

L’impact de la politique sur le concours a régulièrement entaché le bon déroulement du concours. En effet, la Russie par exemple, suite aux événements survenus en 2014 en Crimée, sera durant deux ans, 2014 ainsi que 2015, huée lors de ses apparitions, ce qui vient mettre en arrière-plan le côté “compétition musicale”. Cette guerre aura également un impact en 2017, lorsque le concours a été accueilli par l’Ukraine. En effet, suite aux événements en Crimée, la chanteuse choisie initialement par la Russie, Ioulia Samoïlova, a subi des enquêtes de la part du gouvernement ukrainien. La chanteuse avait réalisé, en 2015, un concours en Crimée, alors que cet acte conduisait à une interdiction d’accéder au territoire ukrainien par la suite. Ainsi, l’Ukraine refusa l’accès au concours à Ioulia, et malgré les tentatives de l’UER pour apaiser le conflit, la Russie finira par se retirer de l’édition 2017, la chanteuse reviendra en 2018 avec une nouvelle chanson. L’Ukraine recevra par la suite une amende, pour avoir entaché l’esprit du concours.

Les tentatives de l’UER pour limiter les conflits politiques sont incalculables, mais une a su, sans vraiment le souhaiter, créer une tempête. En effet, sera mise en place en 2016, une réglementation officielle concernant la présence de certains drapeaux durant les shows, depuis cette réglementation, seuls les drapeaux des pays participants, de l’Union européenne, et LGBT peuvent être présents dans les salles. Cette réglementation interdit donc la présence de drapeaux comme ceux du Kosovo ou de la Bretagne dans l’enceinte du public. Après de grands débats avec les membres des délégations, scandalisés par cette décision, l’UER précisera que seuls les drapeaux qui entachent l’image apolitique du concours sont vivement interdits. Malgré cette nouvelle consigne plutôt claire annoncée par les organisateurs, la chanteuse arménienne Iveta fera scandale en se présentant, lors de sa demi-finale, avec le drapeau de la région contestée du Haut-Karabagh. La presse s’empressa de contester cet acte et l’artiste azérie, Samra, n’hésitera pas à s’imposer en rappelant et déclarant que « l’Eurovision est avant tout un Concours de musique et que tout est à propos de la chanson ». Le gouvernement azéri fera également son commentaire en ajoutant que les actes d’Iveta étaient « provocateurs et inacceptables ».

L’édition de 2019 a été un fort exemple de l’impact que peut avoir la politique et le concours. En effet, dès le départ, Israël a eu un départ difficile. L’appel à boycott n’est pas passé inaperçu, en effet, d’Australie, en passant par l’Irlande, la Suède, le Royaume-Uni ou encore la France, des vagues de protestations ont vu le jour. La tenue du concours en Israël ne plaisait pas à certains militants, artistes ou groupes politiques, qui ont rapidement fait entendre leur voix, finalement, aucun des pays ne se retire.

Nous ne pouvons pas détailler tous les grands scandales qu’on connut ces 15 dernières années, cela serait bien trop long. Souvent ces scandales, peuvent aller au-delà d’une simple action isolée, ou d’un acte politique extrêmement ouvert et assumé, ces polémiques peuvent également venir des votes, et de leurs réelles significations.

15 ans de votes politiques

La principale critique faite à l’Eurovision tient au caractère politique de ses votes. Contrairement aux compétitions sportives où des équipes ou des individuels s’affrontent les uns contre les autres et le meilleur gagne, le concours Eurovision de la musique voit s’affronter des représentants de chaque pays mais c’est le public européen (et australien) qui désigne son vainqueur en votant par téléphone. Dans une société idéale, la meilleure chanson, le meilleur chant, la meilleure voix l’emporteraient et la Russie n’aurait pas terminé dans le top 10 quasi-systématiquement depuis ses débuts en 1994…

De nombreuses études mettent en lumière des « blocs » entre pays voisins, ainsi du bloc des pays du Nord, des pays de l’Est ou de l’Ex-Yougoslavie. On peut voir aussi des couples de pays voisins géographiquement ou linguistiquement : Belgique-Pays-Bas, Irlande-Royaume-Uni, Espagne-Portugal, Chypre-Grèce, Allemagne-Autriche… À titre d’exemple, la Biélorussie a attribué ses 12 points à la Russie dans 4 de leur 5 finales communes.

La France quant à elle, au carrefour de plusieurs cultures, ne bénéficie guère de ces liens de vote. Néanmoins, elle fait partie des « Big Five » qui regroupe les cinq plus gros contributeurs à l’Eurovision (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni) qui sont directement qualifiés en finale, sans passer par les demis. Ce privilège justifié passe mal chez leurs voisins : hormis l’Italie qui obtient régulièrement un bon score et l’exception allemande en 2010, ces États occupent très souvent la queue du peloton.

Afin de concurrencer ces votes de sympathie qui nuisent au sens originel de ce concours européen de la musique, les organisateurs ont mis en place un jury en 2009 pour apporter une expertise professionnelle aux chansons.

Vos commentaires
modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Suivre les commentaires : RSS 2.0 | Atom